Viviane vient pour la première fois. Elle traverse une période difficile et a du mal à faire face. Un changement de dernière minute dans mon planning me permet de la recevoir dans la journée.
A l’heure où elle devrait arriver, mon téléphone sonne et Viviane me dit « Je suis dans le fossé », « en vrac ». Elle ne sait plus quoi faire. Peut-être « appeler l’assurance »…
C’est juste à 300 m de ma maison, j’y vais immédiatement.
A mon arrivée, un camion s’est déjà arrêté, puis c’est une fourgonnette et un autre camion, équipé d’un treuil celui-là. Et en deux temps trois mouvements, voilà la voiture remise sur la route, bien posée sur ses quatre roues. Même pas une tôle froissée ! Nous apprécions toutes les deux cette entraide spontanée et souriante. Le temps de remercier, et nous filons nous asseoir dans mon cabinet.
Viviane est encore toute remuée, vous vous en doutez. Elle a « les bras qui tremblent » et « ça va jusqu’aux mains », comme toujours quand elle vit une forte émotion, elle a aussi « la tête agitée ». Tapoter sur ces manifestations est un jeu d’enfant, tous ceux qui connaissent l’EFT l’imaginent bien ! 2 rondes et il ne reste déjà presque plus rien. « Ca va vite ! » s’étonne Viviane. Quelle entrée en matière pour découvrir l’EFT !
Je lui demande de me raconter comment ça s’est passé. Elle a encore de la confusion, essaie d’expliquer… Les impressions qui émergent, encore vivantes et empreintes d’émotions sont « je ne sais pas où aller », « j’ai peur de me tromper » et « tout s’est arrêté ». Nous tapotons, à peine 1 ou 2 mn, et Viviane a soudain l’explication « Oh, je ne me souvenais pas ! j’ai reculé, pour faire demi-tour … je l’avais oublié ». L’EFT produit bien son effet, les faits se réorganisent naturellement dans son esprit, en douceur. Je lui demande de me raconter une nouvelle fois « cette histoire », manière de s’assurer qu’il ne reste pas une émotion enfouie, même toute petite. Viviane s’étonne encore de la rapidité de la tranquillité qui s’installe et elle peut en rire maintenant.
Nous rangeons ce dossier : « Affaire classée ».
La séance se poursuit avec les problèmes qui préoccupent Viviane et qui ont motivé le rendez-vous.
Serez-vous étonnés si je vous dis qu’elle vit une situation perturbante, avec beaucoup d’angoisses. Elle vient de rompre, mais n’est pas totalement sûre d’avoir fait le bon choix. Par ailleurs, sa situation financière la préoccupe beaucoup. Une histoire passée lui a valu d’être encore aujourd’hui « surendettée ». Or juste avant de partir, elle a reçu une facture ( EDF, gaz, électricité ?) dont la somme plus élevée que d’habitude l’a laissée avec un surcroît d’inquiétude, sans qu’elle ait eu le temps de faire ses comptes ; car l’heure tourne et elle ne veut pas se mettre en retard. Elle ne connaît pas bien l’itinéraire et a aussi de l’inquiétude à ce sujet. Au cours de notre entretien elle dira notamment « tout est bloqué », « rien n’avance ».
Mon propos ici n’est pas de détailler cette séance mais plutôt de souligner comment nous sommes impliqués dans tout ce que nous vivons, non pas comme victimes mais en tant que créateurs de notre histoire. Nous faisons pourtant du mieux que nous pouvons. Mais c’est comme un disque rayé, qui accroche toujours sur la même piste.
Les expressions qui expliquent et traduisent les inconforts face à une situation peuvent aussi bien s’appliquer à l’autre, les sensations éprouvées sont quasiment identiques. On le voit avec Viviane, chaque situation évoquée ici aboutit au « fossé », réel ou symbolique, ce blocage ressenti à chaque fois…
Alors si libérer les inconforts de l’une permettait d’ouvrir la trame énergétique qui nous retient prisonnier dans la répétition… C’est ce blocage à l’intérieur de nous que nous visons avec les pratiques énergétiques. Peu importe la porte d’entrée qui se présente, elle offre un lien avec la perturbation initiale de la circulation de l’énergie, source des déséquilibres que l’on observe dans notre vie, physique et également psychique. Tous les événements de notre vie nous y ramènent.
Les effets de la séance ont été immédiatement palpables dans le quotidien de Viviane, autant dans sa vie personnelle que professionnelle. Elle confirme avoir vécu « une renaissance », avec une capacité nouvelle à poser des « décisions d’aller de l’avant ». En évoquant cette séance, elle a eu cette réflexion amusée: « Je fais moins souvent mes comptes et ça ne va pas plus mal ! ». Aussi, sept mois plus tard, n’a t-elle pas hésité face à une situation stressante qui se présente dans sa vie à venir aussitôt faire une séance.
Si vous partagez ce témoignage, merci de citer vos sources: Johanne Desterel, Praticienne et formatrice EFT, Zensight. courriel :jod470@orange.fr, site : https://johannedesterel.com
L’EFT, outil de libération émotionnelle et très simple à utiliser, permet de traiter tous types de maux. Voici l’exemple de l’application de la méthode sur un cas concret de phobie.
J’ai eu l’occasion de pouvoir appliquer l’EFT auprès d’une personne phobique des reptiles. Ainsi, celle-ci m’indique qu’elle a programmé un voyage en fin d’année en Martinique et appréhende la rencontre éventuelle avec des iguanes, lézards. Plusieurs mois avant le départ, l’objet de cette possible rencontre provoque de grandes peurs et angoisses.
La phobie s’exprime surtout envers les sauriens, c’est-à-dire les lézards mais très peu envers les serpents. La vision même du corps, des écailles et de la forme de la tête suffisent à lui faire éprouver peur, angoisse et besoin de fuir.
Après quelques échanges, elle m’explique qu’enfant son grand-père avait dans son garage des iguanes empaillés. Elle garde une image figée en tête de ces « créatures » accrochées au mur, particulièrement un jour où la pénombre s’était invitée dans le lieu, la lumière étant restée éteinte. Cette personne encore enfant à l’époque, les avait imaginés encore vivantes mais aussi menaçantes, pouvant l’attaquer à tout moment.
Nous avons appliqué la méthode de l’EFT à ce souvenir en traitant les différents aspects du problème. Je lui propose de regarder ce moment qui est remonté comme si c’était un film, et de lui donner un titre. Ce fut: « Iguanes empaillés dans le garage ». . Elle a ressenti un flot d’émotions que nous avons traité l’une après l’autre en prenant le soin de mesurer l’intensité (0 à 10) Les premières rondes lui firent traverser une sensation profonde de dégoût, son corps exprimant une envie de vomir, « une boule dans la gorge » à 8 au départ. Nous avons réalisé plusieurs rondes sur cette sensation qui a pu disparaître. Dans un second temps est survenue une autre sensation, celle du manque, du père disparu. Nous avons continué les rondes en traitant cette impression de manque que Madame L. ressentait au niveau du cœur comme un « trou noir ». Après deux rondes, Madame L. a pu laisser remonter la tristesse, s’en est ensuite suivie une sensation de soulagement.
L’EFT est un véritable outil d’exploration de nos émotions qui nous emmène par sa pratique à la rencontre d’émotions plurielles. C’est ce qui fait toute la richesse de cet outil.
Quelques semaines plus tard, Madame L. est de retour au cabinet afin de faire le point sur la dernière séance. Elle m’informe qu’elle a « testé sa phobie » en regardant un documentaire animalier. Elle a été surprise de se sentir sereine et de pouvoir poser les yeux sans dégoût sur cet animal qui la tétanisait il y a peu de temps de ça.
Nous avons convenu après cela, que si nécessaire, nous redéfinirions une autre séance avant le voyage.
Dans le cas exposé ici, cela n’a pas été nécessaire.
Karine Monestes – Agen Psychologue et praticienne EFT et Zensight 06 03 64 61 52
Si vous partagez ce témoignage, merci de citer vos sources: Johanne Desterel, Praticienne et formatrice EFT, Zensight. courriel :jod470@orange.fr, site : https://johannedesterel.com
L’étude de cas qui suit m’est adressée par Martha RYCKWAERT, praticienne EFT.
Mademoiselle Mandarine, souhaite travailler sur ses problèmes de poids et de comportement alimentaire compulsif.
Elle est suivie par une société connue pour ses accompagnements dans l’amincissement. Cet accompagnement l’agace ; d’ailleurs, elle ne se rend pas à tous les rendez-vous et quand elle y va, c’est généralement avec beaucoup de colère.
« Prendre soin de moi m’est impossible » me dit-elle. « L’hygiène alimentaire me paraît austère. Je préfère m’empoisonner à manger n’importe quoi. Et de toutes façons tout ce qui fait du bien à mon corps et qui doit passer par la voie orale, je n’y arrive pas… ». Et c’est dit de façon catégorique sur un ton très vif !
En remontant la piste pour trouver un évènement spécifique dans la vie de Mandarine, qui illustrerait qu’il ne lui est pas possible « d’ingérer » (pour reprendre son vocabulaire) quelque chose pour faire du bien au corps, nous arrivons à un épisode de son enfance : elle est assise sur le canapé familial, elle est malade, elle a 40 ° de fièvre. Sa mère n’arrive pas à lui faire prendre la gélule d’antibiotique. Son père, vraisemblablement très anxieux que sa fille refuse de se soigner, crie, se met en colère, lui démontre en démontant la gélule pour n’absorber que l’enveloppe de ce médicament, que « c’est facile ». Et elle n’y arrive pas. ! Malgré les arguments raisonnables : « Tu dois te soigner ». Evoquer cette scène qui remonte à plusieurs dizaines d’années est encore très émotionnel pour Mandarine qui est en larmes. Elle a peur, elle est très en colère contre son père qui pratique « un abus de pouvoir… a trop d’emprise sur les gens, perd le contrôle »… Nous avons tapoté sur tous les ressentis de cette scène.
La tension émotionnelle a fortement baissé, mais Mandarine, fatiguée, préfère que nous arrêtions là pour aujourd’hui.
2ème séance une semaine plus tard.
— « Avez-vous remarqué des changements de quelque ordre que ce soit depuis notre dernière séance ? »
— « Aucun », me répond Mademoiselle Mandarine. Et c’est dit sur un ton aussi vif qu’au début de notre première séance.
— « Donc, vous mangez de la même façon, des gâteaux pendant votre journée de travail, du chocolat en quantité… »
— « …En fait, si, quelque chose a changé : j’ai plus conscience de la valeur de ce que je mange. Certes, hier soir, j’ai mangé une plaque de chocolat, mais je suis consciente de ce que ça représente. Alors que, précédemment, je mangeais de façon compulsive, sans même me rendre compte ».
Je lui demande de me raconter de nouveau la scène d’enfance, où, malade sur le canapé, elle affrontait la colère de son père qui essayait de lui faire avaler une gélule de médicament « pour son bien ». Elle me raconte la scène, et, « Tiens, c’est tout à fait neutre », me dit-elle.
Nous poursuivons notre travail de détective pour essayer de comprendre à quand remontent les premiers comportements alimentaires anarchiques.
Elle me dit avoir toujours eu un « bon appétit », mais entre 19 et 20 ans, elle a des crises de boulimie et « se fait vomir ». A ce moment-là, dans sa vie, elle a un amant (marié) dont elle est très amoureuse. « C’était l’amour de ma vie, je voulais l’épouser ». Au bout d’un an et demi de relation passionnée, il lui annonce qu’il quitte sa femme… mais c’est pour aller vivre avec une autre ! Tous ses espoirs et ses rêves sont anéantis. Elle en parle sans émotion, me disant qu’au fond cela avait été une bonne chose.
Parallèlement, elle me parle de sa vie affective actuelle ; en couple avec Albert depuis quelques années, elle s’est inscrite néanmoins sur un site internet de rencontres. Elle ne remet pas en question « son » Albert qui lui apporte de la sécurité, bien qu’elle ressente un manque affectif…
« Quand je vais sur ce site, je me demande ce que je vais y chercher ; ça me met mal à l’aise. Je ne sais pas si c’est de la culpabilité, mais ça me gêne, j’ai l’impression que je le trahis. Oui, c’est ça, c’est de la trahison ! Et d’ailleurs, tout ça me rappelle une dispute avec mon père ». Des larmes de nouveau. « Quand j’étais adolescente, j’avais répondu à une publicité qui proposait des cours de peinture. Je voulais simplement avoir des renseignements. Je n’ai pas reçu les infos par la Poste, mais par un démarcheur qui a débarqué un samedi matin à la maison. Là, mon père l’a reçu agréablement, a écouté avec beaucoup de courtoisie sa présentation, et a dit : « D’accord ». J’inscris ma fille à ce cours. »
Grosse émotion, Mandarine est en pleurs : « Et moi, j’y ai cru ! j’ai cru qu’il allait me payer mes cours de peinture, qu’il était d’accord. Mais dès que le démarcheur a passé la porte, mon père s’est mis dans une colère terrible, m’a engueulée en disant qu’il n’en était pas question, que c’était toujours pareil, que je faisais n’importe quoi sans réfléchir aux conséquences… »
Nous utilisons la technique du film. Je demande à Mandarine quel titre elle donnerait à la scène la plus douloureuse de cette situation si c’était un film. Elle choisit « Renversement ». De très gentil qu’il avait été avec le démarcheur, le père était devenu très en colère. Le titre de « renversement » est douloureux à 8/10. Elle est en larmes. Nous tapotons « renversement ». Après 2 rondes de tapotements, elle a une douleur à la tête, une gêne respiratoire dans la gorge que nous tapotons. Après la ronde de tapotements sur les symptômes manifestés par son corps, les sensations physiques désagréables se sont évanouies. Mais le titre « renversement » est encore douloureux à 7/10. Elle est très en colère contre son père « qui m’a culpabilisée », me dit-elle. Puis, c’est de la colère contre elle, parce qu’elle avait le droit d’avoir envie de faire de la peinture. Quand nous rafraîchissons ses ressentis, le titre « Renversement » n’est plus douloureux, mais il reste cependant un inconfort.
— « Y aurait-il un autre titre que vous pourriez donner maintenant à la scène la plus douloureuse ? »
— « C’est lui qui a déconné ! ».
Voilà donc le nouveau titre que nous tapotons « C’est lui qui a déconné », et au fur et à mesure, elle rit et en riant me dit « Qu’est-ce que ça me fait du bien, parce que c’est ça, il a déconné ! ».
Fin de la ronde de tapotements. Je lui demande de me raconter de nouveau la scène entière.
Elle me raconte la scène tout à fait différemment : « En fait, je suis même pas sûre qu’il se soit mis en colère. Je me souviens qu’il a demandé à Maman de résilier les cours de peinture et que j’étais soulagée. Eh oui, j’étais soulagée. Parce qu’au fond, c’était drôlement trop cher, ces cours ! ».
Et là, Mandarine se sent très légère et n’en revient pas de voir la scène si différente ; elle en vient même à douter des souvenirs qu’elle en avait et qui étaient restés tellement douloureux. Elle est très étonnée de l’angle de vue complètement différent qu’elle a désormais sur cet évènement, au point qu’elle change tout à fait la façon de raconter l’histoire (en quelque sorte un recadrage spontané).
Mandarine est une artiste très créative aujourd’hui, pourtant, elle avait gardé la mémoire d’avoir été brisée dans son élan, et de n’avoir pas été respectée dans ses désirs. D’ailleurs, ce non-respect de ses désirs, elle l’avait reproché à son père et nous l’avions largement tapoté dans la scène des cours de peinture…faisant même quelques « ponts » avec « peut-être » une forme de non-respect de son corps dans son comportement alimentaire.
Je sors un paquet de gâteaux pour lui en proposer. C’est le sucré et le chocolat qui la font craquer déjà depuis un certain temps . «Non, me dit-elle, ça ne me dit rien ».
— « Et si je vous proposais du chocolat au lait au praliné ? » (son préféré !)
— « J’en prendrais un carré, juste pour le plaisir ».
Elle part libérée, étonnement légère.
Je propose à Mandarine un rendez-vous de bilan dans 15 jours, libre à elle de l’annuler quelques jours avant la date fixée si elle sent que ce nouveau rendez-vous est devenu sans objet.
Note de Martha : Ce qui touche à la nourriture est connecté à des mémoires biologiques archaïques inconscientes de survie. Je ne suis donc pas certaine que 2 séances auront suffi. Toutefois, les résultats de l’EFT sont rapides et profonds. D’autant que nous avons pu repérer très vite deux souvenirs très précis qui avaient pu engrammer chez Mandarine une répulsion à prendre soin de son corps et une mémoire de non-respect de ses désirs.
Martha RYCKWAERT Praticienne et artiste EFT à AGEN mryckwaert@orange.fr 06 89 45 12 18
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