Ce compte rendu établi par Christine, qui assiste à la séance, permet d’en suivre le déroulement pas à pas. Un grand merci à elle pour la précision de sa prise de notes.
Nadine travaille dans un organisme de protection sociale et d’accompagnement des familles en situation de fragilité (ruptures familiales, précarité…). Réagir avec efficacité, trouver chaque fois les solutions adaptées, est son quotidien.
Or, un mois et demi avant cette séance, elle a, elle-même, subi une violente agression physique en prêtant assistance à une collègue, maman d’un jeune bébé, menacée dans un conflit de séparation. Depuis ce jour, Nadine se sent mal, car, d’une part, traumatisée, elle ne se souvient pas de tout ce qui s’est passé, c’est comme si tout un pan de cet événement avait disparu ; et, d’autre part, dans le cadre de son travail où elle est amenée à recevoir des femmes victimes de violence, elle dit être envahie par une grande colère qui ne lui permet pas de garder la distance nécessaire lors des entretiens qu’elle doit mener.
Johanne lui précise dans un premier temps que, lorsqu’on ne se souvient pas, c’est le mental qui ne se souvient pas. Mais la trace mémorielle, elle, est restée quelque part dans le corps. Nadine n’a jamais fait d’E.F.T. Johanne lui explique brièvement qu’on va stimuler un certain nombre de points sur le corps, qui sont des points utilisés par les acupuncteurs. Le travail s’effectue en miroir, chacun tapotant sur son corps. Elle lui remet un schéma avec les points qui seront tapotés, et qu’elle pourra garder.
J : Tu parles de mal-être, de colère… comment se manifeste-t-elle, cette colère ? N : Elle se manifeste au travail. Quand je reçois des personnes qui… (mimique indiquant que ces femmes la ramènent à ce qui s’est passé pour elle) J : Comment sais-tu que c’est de la colère, comment tu la sens, cette colère ? N : Je la sens à l’intérieur, elle circule partout. (Elle montre tout le haut de son corps, partant du poitrail et englobant les bras). Je la sens dans la tête aussi. J : Tu peux l’évaluer, cette colère ? entre 0 et 10, elle serait à combien ? N : Je dirai 8 J : Alors, tu vas faire comme moi. Tu vas tapoter sur les points et tu vas répéter ce que je dis.
Sur le point Karaté : J : « Même si j’ai cette colère à 8, je m’accepte, quand même telle que je suis. » On poursuit avec la ronde : Cette colère (tête) / cette colère (début sourcil) / une colère à 8 (coin de l’œil) (« et toi, tu te connectes à ta colère », précise J.) / colère à 8 (sous les yeux) / j’ai cette colère (sous le nez et menton) / une colère à 8 (clavicule) / j’ai cette colère à 8 (sous le bras) / cette colère, je la sens à 8 (sous le sein)
J : Maintenant, remets-toi en contact avec cette colère. Tu vois une personne qui vient en entretien, essaie de revenir à ce qui se passe, cette colère, est-ce que tu la sens toujours ? N : Ça a lâché (elle montre sous les seins, entre les seins). Il reste comme un nœud. Un gros nœud, qu’elle évalue à 5, le trouvant « un peu mou ». Après une ronde, Nadine ne cache pas son étonnement : « il s’est délié, je ne sais plus où il est. Je le mets à zéro » J : Remets-toi encore en situation. Tu es au travail et une personne s’adresse à toi… Est-ce que tu sens encore de la colère ? N : La colère, le ressentiment. Elle est passée sous le 5… Vraiment je ne sais pas. J : C’est drôle, hein… ? tu as vu le pouvoir que tu as ! « Même si j’ai encore un reste de colère entre 3 et 5… tu dirais qu’il est où, ce reste ? (Nadine montre le thorax) … « Même si j’ai ce reste de colère, là, je m’accepte du mieux que je peux. » Une ronde de tapotements sur ce reste de colère fait apparaître « un reste sur l’estomac ». Elle précise : « une ceinture qui me lie. Cette colère me plaît bien, elle me donne de la légitimité. » J : C’est agréable, cette colère ?… N : Non. Elle est inconfortable à 8. Parfaitement inconfortable ! Après une nouvelle séquence de tapotements, elle décrit la ceinture, « En cuir marron, elle est large, très large, mais elle a lâché des crans. » (en dessous de 5). Une nouvelle ronde la ramène entre 0 et 1 (Nadine rit, amusée par ces changements aussi palpables). On tapote encore sur ce petit reste… J : Reviens te mettre en situation, tu es au travail… (Nadine ne sent plus la ceinture. C’est plus léger.) Prends un cas précis et entends cette personne, vois-la, en face de toi, mets-toi en situation. Tu peux ressentir la colère ? N : Non… j’ai une grosse émotion qui monte. Les larmes arrivent. J : Tu peux nommer l’émotion qui est là ? N : Je la sens qui monte. Nadine est connectée à ce qui se passe en elle.
« Même si j’aicette émotion qui monte à 7, je m’accepte complètement et profondément, avec ce que je sens. » Une émotion qui monte à 7 / je ne sais pas ce que c’est /c’est une émotion avec une envie de pleurer / cette émotion à 7… Après la ronde, Nadine précise : « Elle est liée à la peur que j’ai eue. », « C’est pas la peur. », « C’est une émotion douce, une émotion d’une maman câline. » « C’est gênant, car elle est reliée à la mort », évaluation à 7. On tapote sur tout cela : une maman câline à 7 / elle me rappelle la mort / une maman câline à 7 / cette émotion qui monte / une émotion de maman câline /… et après la ronde, elle précise : C’est plus la même chose. L’émotion est là, en moi, dans une espèce de vision… C’est pas ‘maman câline’, c’est plutôt ‘maman chagrine’.
N : Je sens encore quelque chose au niveau du thorax, une oppression qui coupe le souffle. C’est un poids qui tient toute la sphère. (Elle montre le thorax en faisant un mouvement tournant). Elle évalue le poids à 9, et peut même préciser qu’il est en fonte. La ronde se poursuit sur les doigts cette fois : Ce poids je le sens à 9 / un poids en fonte / ce poids / …
J : Reviens le voir. Il est à 9 ? N : Il est à 7. Elle met la main sur le cœur. J : Il s’est invité là, sur le cœur, ou il y était déjà ? N : Il était déjà là. J : Tu te souviens depuis quand il est là ? Nadine reste silencieuse et Johanne enchaîne : « Même si j’ai encore ce gros poids à 7, c’est OK, je m’aime quand même et je m’accepte complètement. » Au cours de la ronde, Johanne poursuit l’investigation vers plus de spécificité. Nadine peut sentir le poids, toujours en fonte, et « enfoncé ». Après avoir tapoté le point de gamme (sur le dessus de la main), elle rit franchement étonnée. « C’est spectaculaire ! ». « Je crois qu’on a décollé la pulpe du fond », « J’avais mal, et là, je ne sens plus rien. »
J : Si on revient en situation : Tu es au travail, avec une personne qui te parle… Est-ce qu’il y a encore un inconfort ? (Nadine secoue la tête) Plus de colère ? Le poids… ? ( Elle ne trouve plus trace de dérangement)… Tu te sens libre d’écouter les personnes, plus disponible ? N : Je me sens plus à disposition. Ce n’est plus mon histoire.
J : Si tu penses à ce qui s’est passé, est-ce qu’il y a un inconfort particulier ?… On peut revenir sur l’évènement ? C’était à quelle date d’ailleurs ? N : Le 10 novembre. (La date fuse, donnée sans une hésitation) J : Et tu n’as pas de souvenirs de ce qui s’est produit ? N : Il manque un instant court. (Nadine rajoute un geste de la main, avec les doigts pour désigner ce qui manque) J : Quelle est la première image qui te vient quand tu penses à ça ? Est-ce que c’est une image réelle ou une image reconstituée… ?
N : C’est pas reconstitué. Je vois mes lunettes un peu plus loin (elle tend un bras, évoquant le souvenir vécu) J : Bon… tu ne te souviens pas d’être tombée… mais tu vois tes lunettes par terre. On va prendre cette image. « Même si je vois mes lunettes, je m’accepte totalement avec cette histoire. » Ronde sur l’image des lunettes : mes lunettes par terre / à côté / mes lunettes par terre /… J : Et tu te vois les ramasser ? N : Ça a pris un certain temps pour les ramasser. J : Tu pourrais retrouver la sensation quand tu as vu tes lunettes ? N : La sidération. Le temps d’évoquer la stupeur, sans mot, ce temps sur lequel Nadine se connecte maintenant, ce qui monte est : j’ai compris… mais… c’est pas possible ! c’est fort à 10. « Même si c’est pas possible, à 10, je m’accepte avec ce que je vis. » Ronde avec « C’est pas possible »
J : Tu te remets dans ce moment-là et tu te dis : « C’est pas possible !». Il y a une différence avec tout à l’heure ? N : Oui … mais je sais pas mettre de mots. Elle ne trouve aucune image, ni forme, ni couleur pour évoquer ce qui est présent, là… « Même si j’ai encore un truc, sans les mots, je m’accepte avec cette histoire. » Ronde avec : j’ai encore un truc / mais j’ai pas les mots / je sens un truc / je comprends pas / …
J : Et si on allait voir… ? le « c’est pas possible ! » … N : Je sens qu’on a soufflé dessus. J : Remets-toi en situation, quand tu es par terre et que tu vois tes lunettes. N : C’est comme si j’étais dans une bulle. Je me vois seule. Je ne vois plus le reste. Je ne vois plus ma copine. J : Toi, t’es dans ta bulle. OK. Cette bulle est confortable ? N : Elle est ni confortable ni inconfortable. Elle épouse mes formes. Le chiffre qui monte pour évaluer son ressenti est 6. « Même si j’ai cette bulle, à 6, c’est ok, je m’accepte avec ce moment et je m’accepte totalement avec ce que je vis » Ronde avec cette bulle / toute seule dans ma bulle / toute seule dans ma bulle / … J : Reviens la voir, cette bulle. N : Elle a changé. Elle est sortie, elle est partie. Elle s’est déformée. Je l’ai laissée partir. Elle est partie sans me demander mon avis. J : Reviens à ce moment, quand tu es par terre. Tu prends conscience de la situation… N : Je me dis qu’il faut que je sois stratégique et rapide. Deux choses viennent: le bébé et les secours. (Nadine confirme urgence et détermination avec l’index et le majeur) J : Comment ton corps te dit ça ?… C’est chaud, froid, rigide, ça bouge peut-être …? N : C’est rigide, je pense…ce mot me parle J : Il est où ce rigide ? N : Dans tout mon corps. Comme un bout de bois, à 10.
On tapote sur cette sensation, et Nadine note très vite le changement qui s’opère : C’est vraiment la bonne image. Le corps a repris le mouvement. Je suis passée à l’acte. J : Est-ce qu’il pourrait rester quelque chose de désagréable ? comme peur, danger, force … quand tu y penses ? N : Non plus de danger. Je suis dans le « Ah, quand même ! », dans ce danger absent, il y a une victoire, quelque chose d’heureux, car le bébé est en vie. J : Donc victoire ; rien de désagréable ? N : La vie repart, la vie revient, la vie est là et ça circule. J : Si on revient en arrière, il y a des choses qui restent désagréables, dans la pensée… ? N : Non. J : Des sensations ?… Tu te souviens d’avoir été poussée ? N : Oui. J : Tu m’avais dit que tu ne t’en souvenais pas. N : Le souvenir est revenu J : Il y a longtemps que tu l’as retrouvé ? N : Je crois bien que c’est là… maintenant… Il vient de revenir.
Elle peut préciser : J’ai été poussée, jetée, dans l’indifférence, je gêne… L’image de l’objet surgit. « Même si je gêne, à 10 (on reste sur ce moment qui semble résonner) c’est ok, je m’accepte avec tout ce que je suis. Je suis une fille super. » Ronde avec : j’ai été jetée / comme si je ne comptais pas / jetée / jetée /… La sensation passe à 3. On poursuit : Ce jeté encore à 3 / je m’en souviens maintenant / jetée /… J : Est ce qu’il y a autre chose qui pourrait remonter ? N : Après, j’ai eu de la douleur, le pouce retourné et j’ai atterri contre le mur. Elle désigne son épaule droite, qu’elle pétrit de sa main gauche, le choc et la douleur à 7. Ronde avec : ce choc / je l’ai encore à 7/ du côté droit / je l’ai encore à 7 / ce choc contre le mur / … L’inconfort s’apaise, épaule, pouce… « Non, il n’y a plus rien. » Mon corps était endormi, cela me revient maintenant. Le bois raide me revient… » Nadine qui a maintenant compris comment on pratique, reprend et complète toute seule la phrase : « Même si mon corps s’est endormi et c’est OK, il a fait le boulot, il valait mieux, merci mon corps, c’est formidable. » Elle commente : C’est formidable, alors que je pensais que c’était horrible ! J : Alors tu t’es fait jeter, tu as atterri sur le mur et ton corps s’est endormi… N : Rien d’inconfortable là. J : Après, tu appelles les secours, tu sauves le bébé et tu penses à ta copine. N : Je pense qu’à ça. Marion ! J : Il y a Marion avant que tu te fasses jeter ? N : Non, il y a Marion après les lunettes. J : Quand tu penses à Marion, l’inconfort est à combien ? N : C’est 100 !
Ronde sur Marion, l’image qu’a gardée Nadine. Ce qui remonte, c’est la mort. On poursuit la séance avec cette vision qui s’est imposée : « Même si je vois la mort, j’aime et j’accepte la fille que je suis, et tout ce que je suis. » Ronde avec : la mort / je vois la mort / je vois la mort / la mort / la mort /… N : Là, les larmes montent… C’est sensible… Le chagrin… C’est à 10. La ronde qui suit récapitule les ingrédients : Ce chagrin à 10 / cette sensation avec les larmes qui montent / la mort / oui, je vois la mort / Marion / la mort / Marion / la mort…
J : Allons voir maintenant ce qui est là quand tu dis « la mort ». N : C’est plus à 10, c’est parti. J : Repense à Marion, qu’est-ce qui est encore inconfortable ? quelle est l’image de toute cette scène qui serait encore là ? N : Il me vient l’image que je regarde la scène ; je suis au-dessus. J : Là, c’est le signe que tu as distancé la scène… Tu n’es plus dans la scène… ? Nadine ne manifeste plus d’inconfort.
J : Je vais te proposer d’arrêter là. Nous travaillons depuis 1h 10, c’est déjà beaucoup. S’il y avait quoi que ce soit qui remontait, tu vas pouvoir utiliser les points, tu as vu comment on fait ; et tu pourras m’appeler si nécessaire.
« C’est très impressionnant comment le niveau baisse », commente Nadine.
Huit jours plus tard, Nadine atteste des bénéfices de cette séance : « Je suis sortie de chez toi libérée de cette immense colère qui m’envahissait et ma nuit a été tellement légère !Depuis ce jour, j’ai l’impression de revivre. Tout semble plus fluide. »
Je remercie, Nadine, d’avoir accepté la publication du travail que nous avons réalisé.
Si vous partagez ce témoignage, merci de citer vos sources: Johanne Desterel, Praticienne et formatrice EFT, Zensight. courriel :jod470@orange.fr, site : https://johannedesterel.com
Pendant quatre ans, j’ai souffert de terribles douleurs au ventre, sans comprendre ce qui m’arrivait. Cela avait commencé par des pics, de gros coups d’aiguilles, jusqu’à d’horribles spasmes, avec la sensation que mon ventre se retournait. La douleur était permanente. Du lever au coucher, quand j’arrivais à m’endormir évidemment. Une souffrance atroce. C’était à un point tel qu’il m’est arrivé plusieurs fois d’aller me faire piquer avec du Valium par mon médecin avant d’aller au travail !
Les nombreux examens médicaux ayant révélé une inflammation du côlon mon médecin parla de « Colopathie fonctionnelle ». Mais les nombreux traitements s’avérèrent inefficaces. Rien ne me soulageait.
Je comprenais d’autant moins que c’était une période de ma vie où, sortie des séquelles d’un grave accident de voiture survenu quelques 10 ans plus tôt et parallèlement d’une prison psychique (une relation toxique dont je m’étais enfin délivrée !…), j’aurais dû enfin commencer à vivre, à me détendre.
Dans ma recherche de solutions, je me suis tournée vers un médecin généraliste, acupuncteur et homéopathe. Après trois séances, mon état ne s’améliorant pas, il m’a donné la carte de Johanne en me disant : « Je vous conseille d’appeler cette dame ». C’était en 2009.
EFT. Je ne savais pas de quoi il retournait, il m’avait simplement dit que c’était une méthode « énergétique ». Mais j’étais prête à tout essayer.
Après seulement 2 séances avec Johanne, la paix dans mon ventre est revenue. J’ai vécu cette délivrance comme un miracle !!!
Une méthode totalement inconnue, qui m’a surprise. Se tapoter le corps, ce n’est pas habituel, mais j’ai senti rapidement circuler l’énergie, une sensation bienfaisante. Oui, ce qui a été magique pour moi, c’est de retrouver le calme dans mon ventre ! Je me sentais délivrée, sortie d’un mauvais pas.
Les tiraillements quotidiens ont disparu. Même s’il m’est encore arrivé d’en avoir quelques-uns, la fréquence et la durée n’avaient rien de comparable. Un mal au ventre une fois tous les 3 mois, ce n’était rien en comparaison !
Je sais aujourd’hui que c’était pourtant le signe qu’il y avait des choses que je n’avais pas fini de régler et que quelques séances supplémentaires auraient été utiles. Mais je minimisais, je me disais que c’était une gastro… et je ne pensais plus qu’il s’agissait d’une manifestation de colopathie. C’était bizarre que je ne fasse pas le rapprochement, parce que ces sensations, je les connaissais quand même, mais je ne le vivais plus comme une crise. C’était comme si j’avais mis une distance entre moi et les symptômes…
Le temps a passé mais je n’ai jamais cessé de tapoter, l’EFT n’a jamais quitté ma pensée. Même si je m’en servais maladroitement, je pouvais me soulager.
Le temps de régler quelques détours dans ma vie professionnelle, je repensais encore à ce qui s’était passé avec l’EFT, à ce changement grandiose. Un jour, j’ai tapé sur le web et je me suis rendu compte que Johanne proposait des formations. C’était en 2021. 12 ans après !
Et j’ai franchi le pas pour me former. A partir de là, les choses ont pris un sens nouveau. J’ai d’abord appris à utiliser l’EFT de la meilleure façon qui soit, pour m’en servir efficacement. J’ai commencé à faire des liens entre mes douleurs et mes événements de vie.
J’ai surtout beaucoup utilisé la Procédure de Paix Personnelle*, et je sens clairement que le fardeau s’allège, je me sens de plus en plus légère, tout devient de plus en plus fluide.
Me voilà désormais adepte de cette méthode, Merci infiniment Johanne !!!
Séverine
* La Procédure de Paix Personnelle (PPP) est une approche clé dans la pratique de l’EFT en autotraitement. Elle permet de faire la paix avec les événements de vie encore non résolus à ce jour. Car la plupart de nos problèmes émotionnels ou physiques sont causés par des événements spécifiques non résolus au sein desquels sont logés nos émotions (peurs, colères, souffrances…) qui appellent à être entendues et soulagées.
Si vous partagez ces lignes, merci de citer vos sources: Johanne Desterel, Praticienne et formatrice EFT, Zensight. courriel :jod470@orange.fr, site : https://johannedesterel.com
Un bel hommage à l’EFT que ce poème livré par Christine en arrivant pour suivre la deuxième partie de la formation. « Je ne la manquerai pour rien au monde », m’avait-elle confié quelques jours avant.
Dans une forêt vivait un oiseau muet.
Les farfadets étaient infiniment inquiets.
Que pouvons-nous faire pour l’aider ?
Chez une chamane, ils décidèrent de l’amener ;
Elle pratiquait la science de l’EFT.
ET c’est ainsi que l’oiseau apprit à chanter.
Christine
Si vous partagez ces lignes, merci de citer vos sources: Johanne Desterel, Praticienne et formatrice EFT, Zensight. courriel :jod470@orange.fr, site : https://johannedesterel.com
Le poids et l’image de soi, le rapport à la nourriture, nos comportements alimentaires, les émotions qui nous font manger… font l’objet de différents « ateliers à thème » que j’anime.
Mary Christmas (joli pseudo qu’elle a choisi !) a suivi avec moi 2 de ces journées, l’une en mars 2012 (Le casse-tête des comportements alimentaires), l’autre en juillet 2013 (Ces émotions qui nous font manger sans fin). Je la remercie pour ce récit vibrant qu’elle m’adresse au lendemain du deuxième atelier.
Sois rassurée, Mary Christmas, non, ton témoignage n’est pas trop long ! C’est un vrai moment de bonheur passé avec toi à partager la vie qui t’anime.
Témoignage 1 : atelier 31 mars 2012
Un « tsunami émotionnel » (divorce violent d’un mari alcoolique combiné à un licenciement après un an de harcèlement moral de mon nouveau boss) m’a conduite à prendre 50 kilos en quelques années au rythme inexorable de 10 à 12 kilos par an, avec pour détonateur un sevrage tabagique.
Après avoir tenté de juguler un temps ce flot de kilos par de maladroits régimes qui m’ont fait plus de mal que de bien, j’ai fini par rendre les armes.
Je regardais avec douleur, colère et impuissance mon corps se transformer, reniant avec dégoût la personne que j’étais devenue et que je ne reconnaissais plus.
En 2 temps, 3 mouvements, j’avais perdu le contrôle de ma vie bien structurée, réduite à un RIEN immense : plus de statut social, plus de statut professionnel et plus de corps humain présentable !
Ayant déjà pu bénéficier des bienfaits de l’EFT en séances individuelles avec Johanne sur d’autres problèmes, je me suis inscrite à un atelier sur la compulsion alimentaire. J’étais un peu sur la réserve car, égoïstement, j’avais peur de ne pas pouvoir exposer mon problème si je devais partager mon temps de parole avec d’autres personnes. Perdue dans ma détresse, ma souffrance me paraissait unique et seule digne d’attention !
Paradoxalement, et bienheureusement, il n’en a rien été ; le fait de tapoter conjointement sur le problème émotionnel des autres participantes à l’atelier a souvent fait écho à mes propres émotions et libéré des poids émotionnels aussi sûrement que si j’avais tapoté sur mes propres problèmes. Ce que Johanne appelle les bienfaits partagés*.
J’ai beaucoup pleuré lors de cet atelier (merci Johanne pour les mouchoirs en papier à volonté !). Je me suis rendue compte que je vivais la transformation inexorable de mon corps comme une malédiction contre laquelle je ne pouvais pas lutter.
Johanne me demande de visualiser une chocolatine. Je sens cette chocolatine remplir ma bouche. Aucune saveur, juste un besoin de remplir ma bouche. Puis au fur et à mesure des rondes de tapotements, ce n’est plus ma bouche qui se trouve remplie par cette nourriture mais l’espace qui m’entoure.
Je comprends grâce à Johanne que la nourriture a rempli ce vide immense que je ressentais autour de moi. Je pouvais remercier mon corps de m’avoir écouté avec amour et d’avoir si bien répondu à ma demande ; en grossissant si vite il remplissait ce vide inquiétant autour de moi. Je remplissais grâce à lui l’espace, cherchant désespérément ma place car je n’avais pas réussi à la retrouver (toujours célibataire et en recherche d’emploi stable).
Johanne me dit qu’il était temps de dire à mon corps que je pouvais grandir seule désormais, avancer en confiance pour trouver ma place au lieu de le laisser faire à ma place et en plus de me battre contre lui.
Cette transformation nécessitait amour, estime et pardon. Tout un programme ! mais qui ne me paraissait plus irréalisable.
Je suis sortie apaisée de cet atelier. Dans la semaine qui a suivi, j’ai perdu 2 kilos et des tonnes de culpabilité !
* * * * * *
Témoignage 2 : atelier 6 juillet 2013
« Ces émotions qui nous conduisent à manger sans fin »
2 mois après l’atelier de mars 2012, j’ai trouvé un nouveau CDD en région toulousaine. J’ai été hébergée chez mes parents pendant les 6 mois de ce contrat. Le fait d’être dans un environnement familial bienveillant ajouté à celui d’être reconnue pour mes compétences dans mon boulot m’a permis de perdre sans efforts ni frustration 10 kilos.
A l’issue de ce contrat, j’ai réintégré mon « chez moi » et retrouvé mon vide personnel et professionnel. Je me suis malheureusement empressée de reprendre la quasi-totalité des kilos perdus et cela n’a fait qu’empirer lorsque cette ordure de Père Noël m’a amené un joli cancer du sein en guise de cadeau…
Je me suis trouvée bien occupée à garder force et moral pour surfer sans tomber sur la vague de cette mauvaise nouvelle. Pas d’effet bonus dans ma lutte : je n’ai même pas perdu un gramme au bout de ces 4 mois de chimio !
Alors quand Johanne m’a contactée pour m’inviter à participer à ce nouvel atelier, j’ai dit oui avec enthousiasme.
Nous avons commencé l’atelier en nous présentant puis nous avons réfléchi sur les thèmes de boulimie, de contrôle, de culpabilité, d’impuissance. Johanne nous a bombardées de questions particulièrement ciblées sur l’amour ressenti ou les manques affectifs durant notre enfance, la présence de nos parents, des évènements marquants de notre enfance ou adolescence.
Ce questionnement était motivé par le fait qu’on se maltraite par la nourriture par rapport à des évènements émotionnels qu’on a occulté, volontairement ou non.
A l’invitation de Johanne, chaque participante a visualisé un moment où le besoin impérieux de manger se faisait sentir, en choisissant de le nommer à sa convenance. Nous nous sommes rendu compte ensuite que presque tous ces moments avaient un dénominateur commun qui était la télé.
J’ai pu à nouveau bénéficier des bienfaits partagés de cet atelier, en partageant avec émotion (traduisez « pleurs à gogo » !) la détresse de Myriam qui évoquait son ressenti d’exclusion et d’abandon au milieu d’une réunion familiale ; ce sentiment d’abandon trouvait un écho en moi ; en tapotant avec elle, j’ai pu atténuer la douleur de cette sensation.
Mais, restait à débusquer le bout restant de la baleine enfouie sous le caillou… !
Johanne me demande de raconter mon « film » déclencheur de boulimie. Je rentre chez moi, je me pose devant la télé et là… une envie impérieuse de manger (me remplir plutôt) s’empare de moi. Nous tapotons sur ce comportement. Je ressens d’abord un grand vide dans l’estomac, puis cette sensation de vide finit par m’entourer totalement. Je suis terrifiée, j’ai l’impression que ce vide va m’aspirer et que je vais disparaître à jamais ! Johanne m’interroge sur l’image qui me renvoie à cette sensation.
Paf, tout remonte : ma mère m’a raconté que je suis née prématurée, le jour de Noël, et on m’a mise en couveuse, loin de sa chambre. Voulant m’embrasser pour me souhaiter une bonne année, elle m’a découverte seule et frigorifiée le soir du jour de l’an alors que ma couveuse était tombée en panne pendant que les infirmières prenaient un petit moment pour savourer le champagne.
Je ressens intensément ce moment d’abandon, de peur, de froid. Après plusieurs rondes, mon mal être, au départ sur une échelle de 8 sur 10 est retombé à un acceptable 1 ou 2 sur 10.
Je repars de cet atelier à nouveau apaisée, avec le sentiment étrange d’avoir retrouvé une certaine légitimité.
Note de Johanne : * Les « bienfaits partagés », encore appelés « bénéfices empruntés » sont une pièce maîtresse dans le travail de groupe avec l’EFT. Ils sont au cœur de l’enseignement de l’EFT. (Ce point fait l’objet d’un témoignage : Manger sans fin)
A l’attention particulière de Mary Christmas: Tu le notes très justement à la fin du 1er témoignage: les effets de l’EFT se prolongent bien au-delà de l’atelier lui-même. N’hésite pas à donner de tes nouvelles !
Si vous partagez ce témoignage, merci de citer vos sources: Johanne Desterel, Praticienne et formatrice EFT, Zensight. courriel :jod470@orange.fr, site : https://johannedesterel.com
« Je voudrais savoir si, dans le cas des addictions, l’EFT peut suffire», demande Sylvie avant de s’inscrire pour la journée de pratique dédiée au traitement des addictions avec l’EFT. Car se défaire d’une addiction, bien enracinée, peut sembler si difficile qu’on a du mal à imaginer comment un simple outil tel que l’EFT peut produire un résultat. Le témoignage de Sylvie, suite à l’expérience à laquelle elle s’est prêtée, est très éclairant sur l’efficacité de cette pratique.
J’ai participé à un atelier EFT et Addictions … tout un programme. J’étais à la fois curieuse et sceptique.
Je ne suis pas praticienne en EFT, mais je connais les principes de base pour avoir suivi la 1ère partie de la formation.
Au cours de la journée, étant concernée par l’addiction à la cigarette, je suis d’accord pour servir de « cobaye ».
La phrase qui s’est présentée pour formuler ma demande est d’arriver à moins fumer.
Un des stagiaires se propose pour mener la séance (avec l’aide de Johanne et des autres stagiaires).
Je vais essayer de faire le déroulé de la séance, mais honnêtement, je ne suis pas sûre de la retranscrire correctement, tellement le résultat m’a bluffée, j’ai oublié tout le reste …
Avec les premières questions, je réalise que je fume par habitude, par mécanisme.
On tapote sur cette habitude et le niveau d’inconfort baisse un peu, mais pas suffisamment. On refait une ronde, et là, le niveau baisse réellement.
Il en ressort une autre émotion qui est que d’arrêter de fumer me fait peur. Peur de perdre quelque chose. Mais quoi ? Aucune idée. Pas de soucis, on tapote quand même.
On choisit de travailler sur une situation dans laquelle la cigarette est importante. La première qui me vient est le fait de sortir sur la terrasse pour fumer.
On tapote sur cette situation et au bout de quelques minutes à peine, la terrasse ne m’attire plus tant que ça. Le fait de visualiser que je n’y vais plus pour fumer ne m’angoisse pas du tout, au contraire, cela me ferait presque rire. L’envie d’avaler la fumée a disparu aussi.
Comme je l’ai dit plus haut, je ne me souviens plus exactement du déroulé de la séance qui a duré à peine 15 mn pourtant.
A la fin, je ressentais un détachement réel vis-à-vis de la cigarette. C’était vraiment impressionnant et même un peu fou que ce soit si facile. Mais pourtant bien réel.
Le soir même, je n’avais pas envie de fumer. Mon mental s’en est mêlé et a insisté pour que je fume une cigarette (l’habitude). Je l’ai écouté pour « voir » où j’en étais. Et bien, cette cigarette n’était pas bonne du tout !
Quelques jours après cette séance, je fume clairement moins.
Après cette expérience, je peux dire que l’EFT est une technique puissante, simple et facile à reproduire. Et c’est vraiment impressionnant.
Les Ateliers sont intéressants mais le fait de vivre une séance est réellement puissant.
Merci à Johanne de tout ce travail, de sa passion, de son dynamisme, de son partage.
Merci aux stagiaires d’avoir joué le jeu.
Note de Johanne : Ici, Sylvie a seulement souhaité avoir « moins envie de fumer ». Une première étape réussie, donc.
Il convient de préciser que le travail, s’il est enclenché, peut nécessiter quelques séances supplémentaires. La cigarette n’est qu’un substitut et une investigation pour traquer le problème de fond, l’anxiété et les contributeurs émotionnels en amont est conseillée. Et pour répondre à la question de Sylvie : Oui, l’EFT est efficace pour résoudre une addiction… avec des effets durables !
Si vous partagez ce témoignage, merci de citer vos sources: Johanne Desterel, Praticienne et formatrice EFT, Zensight. courriel :jod470@orange.fr, site : https://johannedesterel.com
« J’ai un problème d’obésité, depuis 2005 », « J’ai fait des régimes toute ma vie, mais là, je n’arrive plus à perdre un gramme », « Quand j’arrive à quelque chose, j’arrête tout ».
C’est ainsi que Anne-Laure (c’est ainsi que nous l’appellerons), 58 ans, énonce « son » problème lorsqu’elle vient me voir.
Elle pose aussitôt un objectif en 2 temps : d’abord revenir à « un poids à 2 chiffres » (elle en est à 106 kg) puis atteindre son « poids idéal : 76 kg ».
Elle a découvert l’EFT en inscrivant « maigrir » sur internet et a déjà commencé à tapoter sur elle, notamment à l’aide d’un DVD, qui l’a réconfortée et lui a permis de prendre quelques distances avec « son » problème. Elle sent qu’elle a besoin d’être accompagnée pour aller plus loin.
En quelques minutes, elle résume une vie à lutter contre une situation bloquée, avec « la peur de pas y arriver » et « son envie de manger », ces périodes à broyer du noir où « on a mangé, mangé… » (« on », car Anne-Laure a maintenant dans sa vie un mari aimant pour l’accompagner. Il a même pris des kilos avec elle…).
L’histoire d’Anne-Laure et celle de sa mère
Son histoire, livrée en quelques minutes, tourne autour de la relation à sa mère. « Je suis la 16e de 16 enfants vivants », « Je n’ai jamais pu faire ce que je voulais avec ma mère », « La seule chose qu’elle nous a donnée, c’est de la nourriture », « pas d’affection », « on n’était que des numéros », « Il fallait bosser, ne rien demander », « Elle m’a fait arrêter l’école, elle ne voulait que l’argent », quelques images précises, des souvenirs avec sa honte, sa tristesse, le manque d’amour qui a construit son enfance, sa révolte intérieure… « Je me suis mariée pour partir de chez moi »
Progressivement, elle dit son dégoût pour cette femme qui était grosse, « pas soignée », « pas très propre », « une mère souillon » et évoque même une scène précise dont le souvenir tactile, les odeurs sont encore présentes, une odeur surtout (elle avait environ 8 ans).
Sans entrer dans tous les aspects abordés (et tapotés) au cours de cette séance, on avait touché là le noyau important, qui obturait tout le reste. « On est tous gros comme elle » et on tapote maintenant sur cette ressemblance insupportable, cette « obésité morbide ».
À ma question sur le physique de son père, elle semble surprise et dit très vite : « Non, lui, il était sec » (Petit silence derrière son regard, on ira creuser plus tard). Déjà, on peut faire « couler » la croyance profondément inscrite qu’elle ne peut pas être autrement, qu’elle est forcément « programmée » comme ses frères et sœurs, juste par « les gênes de sa mère », son « seul héritage ».
Photos de sa mère
Je lui demande si elle a des photos de sa mère (aujourd’hui décédée) et si elle veut bien en choisir 1 ou 2 pour notre prochaine séance. Lorsqu’elle revient avec 2 photos dans son sac, je sens bien que quelque chose s’est passé : elle a rencontré une autre image, celle qu’elle n’avait pas vue, pas pu voir avant. Et ensemble nous avons posé les yeux sur cette réalité, nous l’avons tissée dans son système énergétique, en tapotant. Anne-Laure a choisi une photo où elle est assise sur un fauteuil, sa mère debout à ses côtés. Juste elles deux. Elle me précise que c’était un épisode de sa vie où elle faisait de la dépression. Elle a 27 ans
Ce jour-là, une barrière s’est dissoute (voir ci-après ce que Anne-Laure en dit) et nous avons ensuite pu aller à la rencontre d’autres aspects qui alimentaient sa souffrance, jusqu’à sa peur de lire les grammes sur la balance et pourtant cette obsession, cet acharnement à y monter (parfois jusqu’à 2 fois par jour !).
J’ai vu Anne-Laure 4 fois au mois de juin 2008, puis 1 fois à la fin du mois d’août 2008. Elle n’avait pas encore perdu de poids mais vivait une phase d’acceptation : elle avait pu se mettre en maillot de bain et s’allonger sur la plage, sans les peurs qui l’habitaient avant, jusqu’à celle de ne pas pouvoir se relever. Une autre victoire aussi : elle avait reçu sa famille (enfants, petits-enfants), elle avait mangé normalement avec eux et n’avait pas pris de poids. D’autres aspects sont remontés ce jour-là, avec une culpabilité d’avoir transmis « tout ça » à ses enfants.
3 mois après
En novembre, Anne-Laure m’écrit ceci :
« J’avoue qu’aucune journée ne s’est passée sans une pensée EFT, même sans tapoter ; EFT ne m’a plus quittée depuis que je l’ai pratiqué avec vous. … Le travail sur photo, c’est cette partie qui me ramène à EFT. Quelle réussite cette réconciliation avec MAMAN ! Je pense à ces fabuleux moments où j’ai tant pleuré, submergée par l’émotion de tous ces souvenirs qui me faisaient souffrir, et au gré des tappings j’ai redécouvert que je m’étais forgé une barrière sur des choses bien précises. Ma relation à ma mère a été la plus troublante car au gré de ces tappings les choses que l’on pense si évidentes deviennent moins sûres. On découvre qu’on a peut-être durci le souvenir, par déception. Mais en fait, j’en ai voulu à ma mère alors qu’elle a juste fait ce qu’elle pouvait et là, je vous redis ma gratitude pour m’avoir fait traverser ces souvenirs en tapotant avec moi jusqu’à me faire redécouvrir des évidences que vous aviez bien sûr comprises avant que je ne les redécouvre ; et là j’ai vécu la minute miraculeuse. Vous m’avez beaucoup vu en larmes, mais combien d ‘émotions négatives s’en sont allées en tapotant, juste en tapotant en ayant sous les yeux une photo de maman avec moi : j’ai accepté de voir qu’elle me regardait avec amour !
Voilà, Johanne, tout le bien que vous m’avez procuré au gré de mes séances avec vous. […] Oui, j’ai perdu un peu de poids, oh, pas énorme : 3 kg 500 c’est mieux que rien mais j’ai récupéré une vraie sérénité et je vais bien. »
Anne-Laure peut maintenant aller plus loin.
Au cours d’un échange (dans un mail du 2 décembre), elle glisse : « Je suis toujours en lutte contre mes kilos… » « Je persévère avec l’EFT, et ça me va bien. » Elle connaît bien l’EFT maintenant, aussi lui ai-je suggéré ceci : « Tiens, puisque vous voilà à nouveau à tapoter, juste quelques directions de tap tap : « Même si je ne sais pas exister autrement qu’en luttant contre mes kgs…, je m’accepte sans me juger » et quelques variantes pour des rondes : …j’ai tellement l’habitude …je pense toujours à mes kg. …je me demande si je pourrais vivre sans y penser …quand je lutte contre mes kg, au moins je fais quelque chose pour moi.
« Et si, même si j’ai tous ces kg, je pouvais arrêter de me sentir en lutte … » et quelque part, vous pourriez peut-être « imaginer » ce que serait votre vie sans cette pensée constante et passer ces « possibles envisageables » dans une ronde… « Même si, sans tous ces kg, je ne serai peut-être plus moi-même, je… «
Car le problème ici est sans doute plus la lutte que les kg… »
Anne-Laure s’est tout de suite sentie concernée :
« Que serais-je sans ce problème de poids ? sur quoi pourrais-je me focaliser ? ça paraît énorme pour moi qui voudrais tellement maigrir d’écrire ce genre de choses et pourtant voilà une question judicieuse. »
Dans un courriel du 22 décembre 2008, Anne Laure rajoute :
« Un oubli… de taille, quand même ! J’ai omis de vous dire que si je n’ai perdu QUE 4 kg, en revanche, j’ai quand même perdu 8 cm de tour de taille, et 6 cm de tour de hanche. Mesure prise ce matin ! Tout ceci depuis août 2008 ! Vous voyez, il y a des résultats très parlants. »
Au fil du temps…
Le 19 06 09, Anne Laure m’adresse de ses nouvelles :
« Ma perte de poids continue, très sereinement. Cela va doucement mais sûrement. Vous savez, Johanne, plus j’avance dans la vie , plus je pense à maman ; et une amie à qui j’ai raconté mon expérience EFT m’a dit : « Il faut savoir pardonner ». Eh bien, la réponse que je lui ai faite m’a étonnée moi-même tant c’est devenu une évidence : « Je n’ai rien à lui pardonner, elle a juste fait comme elle pouvait » Vous voyez, l’EFT m’accompagne toujours et pour mon poids, j’ai -10 kgs ! pas mal, non ? et tout ça dans la sérénité. »
Quelques mois plus tard, Anne-Laure a tenu à laisser un témoignage de son expérience avec l’EFT. Vous pouvez le lire ICI
Johanne Desterel
Si vous partagez ce témoignage, merci de citer vos sources: Johanne Desterel, Praticienne et formatrice EFT, Zensight. courriel :jod470@orange.fr, site : https://johannedesterel.com
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