Douleur d’origine psychosomatique

L’étude de cas que me transmet Sandrine illustre la façon dont l’EFT permet de remettre en mouvement des émotions enfouies que nous n’avons pas pu, pas su ou pas voulu exprimer au moment où se sont produits des événements douloureux.
Lorsqu’ils ne sont pas entendus, ces ressentis refoulés se manifestent de diverses façons, jusqu’à des années plus tard, où ils se traduisent par des douleurs comme souffre Albertine, la cliente de Sandrine.

Albertine, une femme de 81 ans, souffre de diverses douleurs, des douleurs ressenties dans la journée et qui perturbent fortement ses nuits. Cela dure depuis de très nombreuses années. Au début, elle n’en a pas fait cas. Puis, ces douleurs sont devenues tellement courantes qu’elle s’est décidée à passer (et repasser) des examens médicaux, à chaque fois le même diagnostic : rien.

Des médecins lui ont suggéré que ces douleurs pouvaient être d’origine psychosomatique.

Je m’informe sur ses douleurs et ses ressentis physiques, à quel endroit, elle ressent ces douleurs ?  Elle me répond que « les douleurs sont diffuses ». Je lui demande « Si vous deviez en identifier une aujourd’hui, peut-être plus forte que les autres, ou plus présente,  quelle serait-elle ? ». Mais il lui est difficile de sortir de ces sensations « diffuses ». C’est donc avec cela que nous commençons et tandis que nous tapotons sur « ces douleurs diffuses », « je ne sais pas trop où »… une zone se rappelle à son attention, plus particulièrement. Nous nous centrons sur cet endroit de son corps et nous tapotons sur les sensations qu’elle décrit à cet endroit-là.

Le « petit mieux » qu’elle peut voir est bien léger. Je continue l’investigation « depuis quand  souffrez-vous? », « vous vous souvenez de la première fois où vous avez ressenti ça ? ».  Elle reste silencieuse. C’est alors que je lui demande :

« Qu’est-ce que ces douleurs vous empêchent de faire ? »

Rapidement, des émotions remontent. Elle dit « Je dois souffrir ».

Je lui demande de me préciser ce qu’elle entend par là et d’où lui vient cette idée: « Mon mari est mort d’un cancer à 40 ans, il a énormément souffert et je n’ai rien pu faire pour l’aider». Elle se met à pleurer.

Il n’y a pas besoin de la replonger dans ces souvenirs difficiles, ils sont bien présents. Je lui demande alors : « Quand vous me parlez de la mort de votre mari, quelle est la pire des images qui vous revient, qui s’impose à vous ? », Elle me répond sans hésiter : « Je le revois à l’hôpital, sur le lit, les traits de souffrance sur son visage. J’ai souhaité sa mort, je ne pouvais rien faire pour alléger ses souffrances. J’ai tellement honte d’avoir souhaité sa mort ». Elle pleure, culpabilise 40 ans plus tard d’avoir eu cette pensée. Elle ne l’avait jamais dit. 

« Vous parlez de honte… allez voir ce qui se passe à l’intérieur de vous quand vous avez ce sentiment, cette émotion? ». Elle répète seulement « je ne pouvais rien faire ». C’est cette phrase que nous prenons pendant qu’elle se centre sur cette sensation difficile. D’autres  images de ce moment remontent, l’une après l’autre… Nous tapotons sur chacune d’elles. Progressivement, elle ressent un apaisement, comme une libération.

Comme elle était venue pour des douleurs, je lui demande si elle ressent encore un endroit douloureux dans son corps ou peut-être dans la zone qu’elle m’avait indiquée précédemment. Mais visiblement, ce n’est plus d’actualité. Comme notre séance a déjà été un peu longue, je lui propose qu’on se revoie.

 Albertine revient trois semaines plus tard. Immédiatement, je vois son visage plus ouvert, lumineux, rayonnant. Elle m’annonce : « Depuis la séance, ma vie a changé à 100%, je n’ai plus de douleurs ! J’ai retrouvé de l’envie et de l’entrain. Mon entourage ne me reconnaît pas ». Afin de valider ce qu’elle me dit je la provoque un peu : « Plus du tout de douleur ? », « Vraiment ?».  Elle confirme, avec un grand sourire. 

Sandrine MOREAU
Toulouse – 06 20 35 42 63
www.sophrologie31.net

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Johanne Desterel, Praticienne et formatrice EFT, Zensight.
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Ma phobie s’est envolée

Pendant de longues années, j’ai souffert d’une phobie des aubergines. Cela prête à sourire, je sais, cependant c’était très handicapant, pour moi et mon entourage : Au restaurant, dans les plats préparés, sur les étalages de légumes, en fait il y en a partout, surtout dans mon sud-ouest.

Quand j’étais invitée à manger, quand j’allais chez un membre de ma famille… Un stress un peu continuel et des réactions exacerbées, dont voici un exemple :

Une fois, je me souviens avoir fait deux heures de route pour aller chez ma sœur, et en arrivant, il y avait des aubergines sur la table de la cuisine. J’ai fais un scandale –menaçant de repartir illico- jusqu’à ce qu’elles aient été reléguées dans deux poches plastiques, au fond du frigo du garage, frigo auquel j’ai refusé d’avoir affaire pendant tout mon séjour.

Ce qui m’a décidé à m’occuper de cette phobie, c’est que, lors d’un stage d’EFT (niveau 2) chez Johanne, je me suis aperçue qu’il y avait, dans la cuisine, un tableau avec des légumes, dont une aubergine. Quelques centimètres de peinture sur un tableau, et me voilà complètement obnubilée, écoutant à moitié, stressée par cette aubergine peinte dans une pièce à coté…. La moutarde m’a un peu monté au nez ! Comme nous étions justement en train de parler des phobies, j’ai sauté sur l’occasion et ni une ni deux, Johanne nous a fait faire deux rondes avec juste le mot « aubergine ».

Déjà à ce moment-là, mon attitude a commencé à changer : je trouvais ridicule cette obsession de considérer ce légume comme un ennemi, un poison. Quelques jours plus tard, je me trouvais devant un étalage de légumes, stationnée à coté des aubergines (!), et j’ai eu envie de tendre la main et d’en prendre une, superbe ! J’ai été sidérée mais je me suis laissée faire et je l’ai prise –et acheté. J’ai noté que j’avais des réactions corporelles : des frissons quand je la touchais, et une très très forte envie de me laver les mains comme si j’avais touché quelque chose de toxique. Ce test me permettait de voir qu’il restait encore quelque chose.

Une fois dans ma propre cuisine, sur ma table, je me suis astreinte à la manipuler, à m’imaginer en train de la cuisiner, etc, cherchant ce qui coinçait.

Dans les semaines qui ont suivi, j’ai traité toutes les manifestations, les unes après les autres, en les « effaçant » avec des rondes d’EFT. J’ai même réécrit à la place avec la technique TRIO-CHOIX apprise au niveau 2 de l’EFT. Une vraie libération…

Comme j’aime cuisiner, j’ai choisi de faire preuve de curiosité : qu’est-ce que je peux faire avec ce légume ? Et je m’en donne à cœur joie, cuisinant avec beaucoup de plaisir ce légume et le servant régulièrement sur la table familiale. Je me suis offert, là, une belle liberté.

Comme dit Gary Craig : L’EFT, essayez-le sur tout !

Irène

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Sans cesse enrhumée

Elle est sans cesse « enrhumée » et c’est pénible à supporter à la longue ! », m’explique sa mère, qui lui conseille d’essayer l’EFT.
Elle ajoute: « Elle dit qu’elle est enrhumée mais ce qu’il faut savoir c’est qu’elle est allergique (acariens++++ et aussi poussière). Cependant, il semblerait que ce problème physiologique soit de nature émotionnelle, ça pourrait déboucher sur d’autres choses … »

Roxane vient de passer un an à l’étranger (Amérique du Sud), mais à peine de retour en France,  dès le mois de juillet, elle retrouve les mêmes difficultés, sans cesse « le nez qui coule », et c’est comme ça depuis… toujours, ou du plus loin qu’elle se souvienne. A l’école déjà. En cherchant dans sa boîte à images autour de cet inconfort, elle retrouve les fois où elle dormait chez une copine, quand c’était le soir et qu’elle n’était pas chez elle… mais rien de très précis. Peut-être de la poussière…

Je lui demande de se centrer sur la sensation dérangeante, de la décrire le plus précisément qu’elle peut et de tapoter sur les symptômes qui la dérangent. Elle note une fois encore : « J’ai le nez qui coule » (évaluation de l’inconfort à 9/10), elle fait aussi le geste de serrer son nez entre les sourcils et les yeux et dit : « c’est quelque chose qui me prend, là »  (c’est désagréable à 8/10).

Nous tapotons ces 2 sensations, l’une après l’autre, mais aucun changement ne se produit.

Investiguons un peu :

— Cela se produit-il plus souvent à certains moments de l’année ?
Non, c’est tout le temps.

— Comment ça se passe à l’étranger ?
Elle observe qu’à l’étranger, elle a « toujours des choses à faire ». Elle évoque un peu sa vie au Brésil, en Amazonie , où même dans des conditions difficiles, en forêt, elle n’a pas eu ces inconforts de nez qui coule.

— Qu’est-ce qui se passe en France qui ne se passe pas à l’étranger ?
Là, elle remarque que le problème est le même qu’elle soit à Paris, à Lyon, à Marseille, à Agen ou n’importe où ailleurs. 

Puis elle note que ses réactions sont sans doute allergiques, ce qu’a révélé un diagnostic médical, identifiant les fauteurs de troubles : poussière et acariens.

« Même si j’ai une allergie aux acariens et à la poussière, en France…
« Même si j’ai une allergie aux acariens français et à la poussière française …

A ce stade nous rions beaucoup, et nous poursuivons la séquence de tapotements en nous amusant :

« cette allergie aux acariens », en alternance avec « cette allergie à la poussière » , « ces acariens en France »…, « c’est juste en France », «  à l’étranger, pas de poussière pas d’ acariens », « ces acariens français ». (j’aime bien décliner tous les angles d’une expression et jouer avec les mots dans  un ordre ou dans un autre).

Pour notre deuxième ronde, nous nous centrons sur « les acariens », « cette allergie aux acariens », et à la troisième formulation, sa langue dérape et propose  « les appar… », mot interrompu, dont le son final évoque un « é i » mais la correction ne s’impose pas aussitôt pour Roxane comme si le mot « acariens » avait du mal à être retrouvé dans la seconde qui suit. Je continue alors en prenant le mot qui est là, à sa bouche : « les appareils », lui disant rapidement que ce lapsus qui s’est imposé a certainement ses raisons d’être, même si elle ne les connait pas.

 — Qu’est-ce que ce mot vous évoque ?

Elle me dit alors que tout de suite, dès que je l’ai prononcé avec elle, elle a pensé aux hôpitaux. Ce qui la surprend.

Nous cherchons ce que ce mot « appareil » évoque en association avec les hôpitaux dans son histoire. A-t-elle vécu des hospitalisations, ou vu des personnes de son entourage dans le contexte hospitalier avec des appareils… ? et tandis que je la questionne, ses yeux se fixent, un souvenir surgit. Plutôt deux mais c’est le premier qu’elle raconte.

Elle est petite, elle met la main à environ 80 cms du sol et me dit « je voyais le monde à cette hauteur »,  elle avait 3 ans et souffrait d’un problème d’oreillons. On devait l’opérer.

« Ils se sont mis à plusieurs », « ils m’ont sauté dessus et ils m’ont plaqué une chose sur le nez ». Ces expressions ont été prononcées soudainement sans rentrer plus avant dans les circonstances.

Nous tapotons tout de suite sur la peur qui est présente, l’émotion est forte, accompagnée de larmes ; très vite l’intensité descend. Nous revenons alors à la scène.

Le souvenir se précise. « Ils sont trois ». Il y en a « deux qui me tiennent » ; elle rejette ses bras en arrière, tendus, maintenus. Elle n’a rien oublié de son « envie de se débattre » et des deux qui la maintiennent, l’empêchent de se défendre, pendant que « un autre » lui plaque « ce  truc », « en appuyant au-dessus du nez ».  Le geste qu’elle fait avec sa main plaquée, comme crispée sur son visage, enserrant son nez, évoque la violence ressentie.  Elle se souvient « de l’odeur dégueulasse de ce truc »,  qu’elle a eu dans la bouche pendant 3 ou 4 jours ensuite. Nous tapotons sur toutes ces sensations qui s’estompent progressivement.

Cependant elle garde encore une sensation désagréable : « cette chose qui me prend le nez » (et le geste qu’elle fait alors est identique à celui du début de notre séance !).

« Même si j’ai encore cette chose qui me prend le nez…
« Même si je sens encore en moi cette chose qui me prend le nez…
« Même si j’ai gardé cette chose qui me prend le nez…

Après la ronde, Roxane a du mal à retrouver la sensation pourtant si présente l’instant d’avant. (j’adore le regard d’étonnement qui accompagne ces moments)

J’insiste encore et demande comment était «  cette chose », si elle se souvient de l’objet… C’était « un masque en plastique noir ». Nous évoquons encore cette chose, le temps d’une ronde.

Pour vérifier que toutes les émotions sont bien levées, je lui demande de me raconter encore cet événement.

Elle reste silencieuse quelques secondes,  et là, sans que je lui précise quoi que ce soit d’autre, elle fait le lien avec « l’impuissance »  ressentie à d’autres occasions dans sa vie. D’autres événements se présentent…

Nous prenons du temps pour tapoter encore sur les ressentis d’impuissance associés. Les choses s’éclairent d’un jour nouveau. Tout n’est pas réglé mais une compréhension nouvelle est là.

L’inconfort physique autour du nez qui coule n’a pas changé. Peut-être y a-t-il d’autres aspects à découvrir pour cette « chose qui prend le nez ». Sans doute aussi faut-il un peu de temps pour qu’une nouvelle dynamique énergétique se mette en place. Parfois, les résultats se font un peu attendre.

La possibilité d’une nouvelle séance est posée… Elle n’aura pas lieu.

Un an plus tard, Roxane va bien, ses allergies ont disparu.

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EFT en famille

C’est souvent dans la famille qu’on souhaite exercer ses premiers « talents » en EFT…  et c’est aussi très souvent là qu’il est difficile de faire des émules.  Pour Yves, cette « reconnaissance » est un des nombreux cadeaux de la vie avec l’EFT.
Yves est aujourd’hui praticien en EFT.

 
     Je me suis rendu à l’hôpital pour accompagner ma mère qui après trois œdèmes pulmonaires en trois jours donnait à penser qu’elle vivait ses derniers moments sur cette terre. Je n’ai pu m’empêcher de la tapoter un peu, bien motivé en plus par cette semaine passée durant laquelle j’ai suivi  assidûment le congrès EFT. Il ne s’est rien passé de particulier mis à part que le lendemain elle apprenait qu’elle sortait de l’hôpital pour réintégrer sa maison de retraite ! Son passage sur terre n’était donc pas terminé à l’étonnement général de son environnement médical…

     Ma sœur qui, étant sur place s’occupe de gérer son quotidien, se trouvait dans un état de fatigue extrême, voire dépressif. Elle me dit qu’elle n’en pouvait plus du comportement de maman envers elle, qui était devenu insupportable. Non seulement elle n’avait aucune reconnaissance de sa part mais en plus Maman faisait ses coups par derrière dès qu’elle n’obtenait pas immédiatement ce qu’elle voulait même si c’était en parfaite contradiction avec ce qu’elles avaient convenu ensemble auparavant. Pour donner un exemple, Maman a téléphoné directement de l’hôpital à sa maison de retraite afin de se faire parvenir, dissimulé dans des couches que ma sœur devait lui apporter, un médicament …

    J’ai proposé, sans réfléchir, une séance d’EFT à ma sœur (Il me faut vous expliquer que jusque là, mes démarches dans le domaine énergétique étaient jugées plus que bizarres et même farfelues dans la famille ; en tout cas elles sortaient de leur cadre). Contre toute attente, ma sœur a spontanément accepté.

     Elle ne pouvait parler à personne de cette histoire de médicament car elle ne pouvait même pas en prononcer le nom tant les pleurs surgissaient aussitôt, rien qu’en y pensant. Pour ne plus le voir, elle avait d’ailleurs caché le tube, que je lui demandai de me confier. En fin de séance,  j’ai sorti le tube de ma poche et l’ai posé devant nous. Elle me dit : « ça ne me fait plus rien… alors là… j’y comprends plus rien, c’est bluffant ton truc, je suis scotchée !» .

     Sur ce arrive l’une de ses filles, Anne, et ma sœur lui raconte ce qui venait d’arriver : « … j’te jure ma fille, je suis carrément scotchée, j’y comprends rien, c’est fou !» , et celle-ci de répondre : « Dis donc Tonton, j’ai  quelque chose  qui me gâche la vie depuis deux ans , c’est comme une aiguille dans ma hanche droite et j’ai eu beau en parler à plusieurs personnes du corps médical, ce mal reste entier pour moi. Ca marcherait pas ton truc pour ça ? » . Le temps de troquer un repas chez elle contre une séance dans la foulée et nous voici, Anne, sa sœur (jumelle), ma sœur et moi-même à nous tapoter dans une ronde familiale.

     Trois quart d’heure plus tard, l’aiguille avait disparue. Anne demanda à sa sœur de l’aider à retrouver ce point mais ce fut en vain. « Oui mais y’a des fois je ne le sens pas, c’est pas toujours…. c’est quand même bizarre, et puis c’est pas possible. Ecoute, Tonton, je te dirai dans quelques jours, il faut attendre pour voir ».

    J’ai reçu de sa part une semaine après, un merveilleux mail : « Coucou, tu sais, je ne sens plus du tout ma douleur a la hanche ! As-tu déjà fait l’expérience de faire arrêter quelqu’un de fumer ? » 

     Le lendemain une autre des filles de ma sœur passe chez elle et… rebelote … et ça a marché !

      Afin de soulager ma sœur du poids qu’elle portait, vis à vis de ma mère, je lui ai proposé que si elle ressentait un inconfort avec Maman lors de l’une de ses prochaines visites, eh bien qu’elle compose mon N° de téléphone et qu’elle me la passe. Dès le lendemain, c’est arrivé. J’ai eu Maman au téléphone et sans avoir même à tapoter j’ai suivi le cheminement de l’EFT. « Maman, même si tu as caché ces médicaments dans les couches, même si tu as… eh bien nous tes enfants on t’aime et on t’accepte exactement comme tu es ». Un grand silence a suivi et d’après ce que m’a dit ma sœur, Maman s’est calmée immédiatement.

    Un séjour « professionnel » cette fois est prévu, regroupant les proches (amis et famille… et à leur demande !) pour profiter plus complètement des bienfaits juste entrevus pour le moment avec l’EFT.

     Une semaine s’est écoulée et au moment même  où je finis cette lettre, j’apprends que Maman vient à nouveau d’être hospitalisée … ?


          Que la paix et  la sérénité  soient maintenant aux premières loges,

          Toute la richesse spirituelle de cette pratique est au rendez-vous.

          Après tout nous n’avons parlé que d’Amour   !


Yves GUENOUX

47170 MEZIN
05 53 65 99 94 – 06 81 32 23 68

yves.guenoux@gmail.com

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« Papa s’en va »

La théorie est que derrière la plupart de nos problèmes physiques ou psychologiques se cachent nos évènements spécifiques non résolus. Nos émotions négatives et toutes sortes de mal être et difficultés dans nos vies sont l’écho d’une ancienne souffrance ou traumatisme non démêlé. Tirer sur le fil, suivre les liens analogiques, c’est se donner les meilleures chances de traiter l’émotion à la racine.
C’est ce qu’illustre la séance avec Mélodie. 

Mélodie (c’est le nom que nous lui donnerons ici) a 19 ans. Elle a du mal à définir ce qui ne va pas. Ni même dans quel domaine de sa vie. Il s’agit d’un malaise global qu’elle ne peut pas rattacher à un événement particulier. Elle se sent seule, parle de quelque chose qui ressemble a du conflit avec ses ‘copines’. Elle note qu’elle « s’arrête à tous les détails », ne sait pas trop de quelle nature est le malaise qu’elle éprouve.
Elle ne comprend pas ce qui se passe, surtout depuis quelques mois. Elle ne voit pas la raison. Elle a maintenant un appartement toute seule, c’est elle qui l’a souhaité, mais elle n’arrive pas à repousser la peur de s’ennuyer. Elle essaie d’avoir le plus de compagnie possible mais quand elle est sur son canapé, qu’elle met la télé, elle n’arrive pas à l’écouter.

Je lui demande comment ça se passe, comment elle se sent dans son corps en me parlant de ça.  « Je me sens triste », « je culpabilise », « je n’arrive pas à faire bien les choses ». On tapote sur la tristesse qu’elle situe dans le ventre, à 6, puis on se centre sur le sentiment de culpabilité. «  Je ne suis pas gentille avec ma mère ». Elle évalue la gêne à 9 /10 .

Elle situe plus aisément un inconfort en haut du thorax, dont je l’amène à préciser la forme, la taille, la couleur, la matière peut-être, juste pour tenter de me le faire voir ou sentir…Elle peut décrire comme « une matière caoutchouteuse », « épaisse », « qui s’étire vers les côtés » et « qui fait mal ». On tapote sur ces sensations du corps et le caoutchouc devient plus malléable, sa taille se réduit un peu mais reste encore présent, gênant à 5/6.

Je lui demande si elle se souvient d’avoir déjà éprouvé cette sensation à d’autres moments de son histoire, peut-être déjà quand elle était petite, et si elle pourrait par exemple se souvenir de la première fois où elle a  éprouvé cette sensation, même si c’est vague ; et elle se souvient que oui, c’est déjà arrivé. « Le jour où j’ai appris que mes parents se séparaient ».  Elle avait 11 ans.

Je lui propose, si elle veut, de parler un peu de ce moment tout en tapotant doucement sur elle, comme je fais sur moi, en touchant mes points, principalement sur le point clavicule. Cela met déjà un peu d’espace dans ce lourd paquet d’émotions, même si elles ne sont pas toutes nommées ou exprimées verbalement. Nous n’arrêtons pas de tapoter pendant qu’elle évoque ce souvenir douloureux inscrit en elle.

Puis je lui demande quelle est la minute la plus terrible de ce souvenir. Elle n’hésite pas un instant, il s’agit du moment où son père lui dit qu’il va partir. Nous utilisons l’approche du film. Le titre : « Papa s’en va », évaluation de l’inconfort à 10/10. Après une première ronde sur le titre, l’intensité descend à 7/10. Puis nous entrons dans les détails, le décor, le moment de la journée, les personnages, la première action sur laquelle on s’arrête. Son père est sur le canapé. Elle est assise aussi. On s’attarde un peu, on en parle en tapotant. Des propos de son père qu’elle n’a plus très précisément en mémoire, une expression est présente, presque obsédante : « ma nouvelle famille ». « En plus, je les connaissais ». Elle ressent encore « le choc », « dans son estomac », « une grosse boule ». On tapote sur ces sensations physiques, puis sur la colère qu’elle peut alors exprimer, se souvenant comment son père « sûr de lui » lui avait demandé sans vraiment douter qu’elle serait d’accord : « Tu viens avec moi …?». « Comment est-ce qu’il a pu me faire ça ! ». La grosse boule s’allège, ce n’est plus qu’une balle de golf, où elle trouve « de la peine », à 5/10.

Elle se rappelle alors que quand elle était plus petite et qu’elle avait autour d’elles des « copines » dont les parents divorçaient, elle imaginait comment ce serait pour elle si ça se produisait, et elle avait dit à son père que dans ce cas, elle aimerait aller avec lui. « Mais j’ai dit NON », « je pouvais pas accepter ». « Je suis restée longtemps sans le voir »…  « Même si j’ai dit non, je m’accepte totalement et je me respecte profondément »  « Même si j’ai de la culpabilité…je m’accepte totalement et j’accepte cette histoire »   Après la ronde, le titre « papa s’en va » lui procure encore un peu de peine, à 2/10. « Même si je garde encore un peu de cette peine, j’ai le droit et je m’accepte entièrement. »  « Même si je me garde encore un peu de cette peine, je m’accepte totalement et me pardonne pour ma contribution à cet événement »  « Même si je me garde encore un peu de cette peine, j’accepte cette histoire et je pardonne à toutes les personnes impliquées , y compris à Dieu et à moi-même »
Avant d’aller plus loin en tapotant cette dernière affirmation, je m’assure par un « Ca va comme ça ? » que Mélodie ne se sent pas heurtée dans ses croyances en prononçant le mot « Dieu »… mais c’est tout le contraire. Il y a comme une sorte de relâchement.
Après la ronde sur « je garde encore un peu de cette peine », Mélodie se sent bien.

Je reviens voir maintenant où en est sa culpabilité par rapport à sa mère, et la tristesse qu’elle avait dans le ventre. Il ne reste plus aucun inconfort. Elle est à 0/10.

(Fin de notre séance.)


Trois semaines plus tard…
Mélodie me montre ses mains avec admiration : elle ne se ronge plus les ongles ! J’apprends que cela faisait des années qu’elle était honteuse de ses doigts. 
Elle note avec joie qu’elle a pu parler à sa mère.
Elle ajoute encore qu’elle ne fume plus ou presque plus. Depuis notre séance, elle n’a pris que 1 ou 2 cigarettes tous les 3 jours (elle fumait depuis 4 ans et parfois entre 10 cigarettes à un paquet). (Au cours de notre 2ème séance, nous nous centrons plus particulièrement sur la cigarette).
Les bienfaits de ce travail se sont encore poursuivis au cours des mois suivants. Mélodie ne se jette plus sur toutes les sucreries !

Je suis toujours émerveillée de noter que les bienfaits d’une séance vont largement au-delà du problème identifié.

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