Bruno, psychologue séduit par l’EFT

« Psychologue clinicien, psychothérapeute, conseiller en Fleurs de Bach, je suis curieux de découvrir de nouveaux outils, de nature à accompagner les patients et à leur permettre d’avancer sur leur chemin.

Sur mon parcours, j’ai eu l’occasion de faire la rencontre de Johanne. Ayant apprécié son approche et sa qualité d’écoute, mais aussi ayant pu vérifier la pertinence de l’EFT dans ma propre vie et ses réelles capacités d’action, j’ai décidé de me former à la méthode. Les stages de niveau I et II enseignés par Johanne ont été une source d’enrichissement personnel et professionnel et l’occasion de belles rencontres avec les autres participants. Passionnée par son art, dotée de belles qualités d’écoute et d’empathie, elle a su nous faire partager son enthousiasme pour la méthode mais aussi nous transmettre un savoir faire.

Aujourd’hui, poursuivant mes consultations en Dordogne et parfois à Bordeaux, j’utilise assez régulièrement l’EFT et découvre toujours plus ses réelles capacités de soulagement pour mes patients.

Merci à Gary Craig d’avoir impulsé cette méthode et merci à Johanne pour sa générosité et la qualité de sa transmission. »

 Bruno Perret
perret.bruno@hotmail.fr
0612282603
www.psychologue-a-domicile.com

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Johanne Desterel, Praticienne et formatrice EFT, Zensight.
courriel :
 
jod470@orange.fr,  site : https://johannedesterel.com

EFT et Réflexologie

Le point de vue d’une thérapeute.

Je suis réflexologue et je pratique l’EFT avec beaucoup d’enthousiasme depuis un an et demi. Je l’utilise de deux façons, soit en mode unique de thérapie dans certaines séances, soit en complément de la séance de réflexologie que je pratique. Dans ce deuxième cas, je consacre 15 minutes, rarement plus, à traiter par l’EFT une douleur « attachante » par exemple. Et les résultats sont époustouflants.

Voici le texto que j’ai reçu peu après ce type de séance mixte :

« Grâce à votre aide, j’ai libéré la douleur fulgurante du dos.
Encore merci ! »

Cette cliente m’avait expliqué qu’elle avait cette douleur depuis quelques mois, qu’elle avait vu par deux fois son ostéopathe et que le dysfonctionnement revenait systématiquement après la séance d’ostéopathie.

J’ai pratiqué également une séance d’EFT à une ostéopathe de mes amies qui, depuis, s’en sert en complément de sa pratique, et voici le mail qu’elle m’a adressé, 3 semaines après :

« Encore un grand merci pour ta séance et pour ton enseignement: je m’en sers tous les jours.
J’ai téléchargé le fascicule et bien lu les détails: c’est passionnant et je n’en suis qu’aux balbutiements !
Je m’en sers donc pour moi et j’ai aussi commencé à le travailler avec quelques clients dans des choses simples: douleurs ou émotions très ciblées.
J’attends leur retour, après quelques jours pour t’en parler.

Pour moi, c’est une libération !!!! »

 Je ne peux qu’encourager d’autres thérapeutes à s’ouvrir à l’EFT.

Martha

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Gwendoline et le doudou.

Je suis venue voir Johanne pour une problématique liée à ma capacité de gagner de l’argent, de me sentir le droit de gagner de l’argent, et d’avoir de l’argent. 

Nous avons travaillé tout un tas d’aspects tels que le fait de le mériter, d’avoir le droit d’être « riche », de réussir, mais aussi de faire quelque chose que j’aime en gagnant de l’argent car les messages enregistrés pendant mon enfance étaient plutôt de travailler dur, et que le plaisir est très accessoire. 

Petit à petit, nous sommes arrivées à ces images négatives que j’avais des gens riches, comme le côté hautain, méprisant ou cette idée que des personnes riches ont tous les droits parce qu’elles sont riches, et je ne voulais pas être comme elles. 

Johanne m’a aidé à remonter à des souvenirs plus ou moins récents concernant mes parents. Ils n’ont aucun problème d’argent mais malgré tout, quand ils viennent chez moi, ils me « piquent » des choses ou utilisent les miennes pour économiser les leurs. Je ne sens pas d’amour, je ne peux pas me défendre, je culpabilise, je m’excuse… tout se mêle…

C’est alors qu’un souvenir récent remonte: ma mère venant passer quelques jours chez moi profitait de mes produits cosmétiques pour économiser les siens, et le problème c’est qu’elle le faisait sans me demander quoi que ce soit. 

J’ai pu sentir une émotion très forte me prendre dans le ventre et remonter dans ma gorge à ce moment là. Impossible de m’imaginer lui dire qu’elle pourrait au moins demander! Colère et sentiment d’injustice se mélangent. Comment pourrais-je me plaindre, de quel droit dire : « Ce sont mes affaires et je n’ai pas envie que tu les prennes, c’est tout, J’AI LE DROIT ».

Johanne m’aide à déposer cela en moi et que mes affaires, elles sont à moi. Je sens bien qu’il y a en moins une culpabilité à ne pas partager, à ne pas donner tout ce que j’ai. 

Ma mère m’a appris… Des souvenirs de culpabilité remontent : si on ne donne pas, ne prête pas, on n’est pas gentil, on n’est pas quelqu’un de bien, et quand on a, et que les autres n’ont pas… c’est lourd, j’étouffe, ça m’écrase la poitrine.
Je n’ai pas le droit d’avoir quelque chose à moi ! Ce que j’ai, tout le monde a le droit de me le prendre. Avoir des choses, avoir de l’argent : il faut partager. 

Et puis cette question incroyable que Johanne me pose : « Quelle est la première chose que tu as eue à toi ? Est-ce que tu t’en souviens? « 

Je réfléchis, remonte le temps… je cherche… ce n’est pas possible, il y a bien un truc que j’ai eu le sentiment de posséder, une chose que je n’ai pas eu à partager, à prêter ou à donner!
Tout le monde a quelque chose à lui, quelque chose de personnel… je suis déconcertée par le fait de ne rien trouver, c’est impossible. Et plus je remonte le temps, plus je me dis : « Ca craint ! C’est impossible que rien ne me vienne ! « . 

Et là,  la lumière jaillit : MON DOUDOU.

Le voilà mon truc à moi, rien qu’à moi, quelque chose qu’on n’a pas le droit de me prendre.

J’ai senti en moi que c’était bien plus qu’un doudou. Ce doudou, c’était comme une partie de moi : un mini-moi réconfortant, apaisant, et plus étrangement, c’était comme s’il était vivant, qu’il me donnait de l’amour, de la tendresse, comme s’il remplissait un vide. Mon doudou, c’était celui qui m’aimait telle que j’étais, il ne faisait jamais de mal. Il me donnait de la douceur et du réconfort. C’est comme s’il était la partie supérieure de mon âme, pleine de tolérance, de compassion et d’amour inconditionnel. 

Il n’a même pas de visage, c’est un simple mouchoir. 

Aujourd’hui, il m’accompagne, il ne prend pas de place, et si j’en ai besoin, il est là. C’est différent de quand j’étais petite mais je l’aime bien et il me rappelle que je peux m’aimer telle que je suis et si j’en doute par moment, je le tiens dans ma main et ça me fait du bien.

Note de Johanne :

Merci à Gwendoline pour cette magnifique illustration qu’apaiser notre relation à l’argent est une vraie démarche de construction personnelle.

Si nous l’avons oublié, souvenons-nous que l’argent est une création humaine, donc entaché de toutes sortes de croyances et jugements. Un beau terrain de jeu pour l’EFT qui, rappelons-le, nous propose la Liberté Emotionnelle. Rien que ça !!!

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Johanne Desterel, Praticienne et formatrice EFT, Zensight.
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Je n’aurais jamais cru voir ça !

Dans le « Processus de Paix Personnelle » qu’il nous propose comme « outil de premier choix », Gary Craig nous dit qu’en nous orientant vers notre paix personnelle nous obtenons un effet sur la paix mondiale, planétaire.

Après quelques mois d’EFT seulement, découvert au cours d’un atelier de formation, Josie note des transformations dans son monde environnant et remarque les changements impressionnants qu’elle voit se produire dans sa vie et autour d’elle.

Il y a  22 ans, j’ai dit « stop » à une situation conjugale difficile avec un mari qui avait des maîtresses et qui me battait ! Je suis alors partie en emmenant mes 3 enfants.

Ayant beaucoup d’affection pour ma belle famille, une affection partagée, j’ai toujours gardé contact avec elle. Je ne suis pas entrée dans les détails au sujet de cette séparation ni sur les comportements violents de mon mari. Je ne savais pas comment il avait expliqué les choses de son côté, et personne ne m’a posé de questions.

Cette famille était très gentille avec moi, et je ne disais pas de mal du père de mes enfants. Le problème était à l’intérieur de moi, entre moi et… moi.

Ce n’est qu’il y a 2 ans que j’ai appris, en retrouvant des neveux et nièces éloignés, qu’il avait raconté que j’étais partie dans une secte ! Venant de lui, je ne me suis pas étonnée qu’il ait préféré me donner le mauvais rôle.

Dernièrement, ma belle-mère est décédée, et je suis partie à ses funérailles, autour de mes enfants, à l’autre bout de la France. La veille de la sépulture, le soir, la famille s’est réunie et nous avons mangé tous ensemble.

Et c’est là que s’est produit ce qui pourrait ressembler à « un miracle ». Le père de mes enfants a dit, devant tout le monde : « J’ai une déclaration à faire. Voilà : il y a 22 ans, j’ai fait beaucoup de mal à Josie. Je voudrais lui demander pardon de lui avoir fait tout ce mal. J’ai dit des choses… et c’était pas vrai. Je m’en excuse… ».

 Je me suis alors levée et je lui ai dit : « J’accepte tes excuses », sans rien dire d’autre.

Je me suis dit « Ca, c’est le travail que j’ai fait avec l’EFT qui l’a rendu possible». Parce que ce n’est pas un homme à se comporter comme ça, c’est un homme de poigne, habitué à commander, qui jamais ne ferait des excuses à qui que ce soit… C’est vrai que ce soir-là, il avait de la peine et que ça l’a peut-être aidé à présenter ces excuses inattendues…

Dans le regard de mes enfants, ce que j’ai vu était magnifique ! Je me suis dit « Merci la vie d’avoir permis ça ».

Pendant ces 22 ans, il nous était arrivé de nous retrouver dans des événements familiaux autour de nos enfants, mais ça restait toujours distant : « Bonjour/bonjour », «  Ca va ?/ Ca va » . En 22 ans nous n’avions jamais eu une conversation ! 

Ce que j’ai vécu là,  ça fait partie de ce que je vis depuis que j’ai découvert l’EFT. Je sens « un relâchement » en moi et je vois des choses se dénouer dans ma vie. Avec le travail que je fais sur moi en EFT, je me sens plus calme, j’ai davantage confiance en moi, confiance dans les choses qui arrivent, je peux me poser, attendre, écouter. Je me sens de plus en plus en paix, j’ai une meilleure opinion de moi…

Pour mon ex-mari, les tromperies, la maltraitance, tout ça c’est au passé. Et la paix qui grandit dans mon cœur depuis que je travaille avec l’EFT me permet de voir les situations se transformer. J’ai une maison à vendre, je n’ai pas encore retrouvé un boulot, mais les choses se décantent, une à la fois.

Je retrouve confiance dans la vie et je crois à nouveau possible de pouvoir rencontrer quelqu’un, de pouvoir faire confiance à un homme, d’inscrire une histoire à deux dans le temps.

Josie

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Phobie des reptiles

L’EFT, outil de libération émotionnelle et très simple à utiliser, permet de traiter tous types de maux. Voici l’exemple de l’application de la méthode sur un cas concret de phobie.

J’ai eu l’occasion de pouvoir appliquer l’EFT auprès d’une personne phobique des reptiles. Ainsi, celle-ci m’indique qu’elle a programmé un voyage en fin d’année en Martinique et appréhende la rencontre éventuelle avec des iguanes, lézards. Plusieurs mois avant le départ, l’objet de cette possible rencontre  provoque de grandes peurs et angoisses.

La phobie s’exprime surtout envers les sauriens, c’est-à-dire les lézards mais très peu envers les serpents. La vision même du corps, des écailles et de la forme de la tête suffisent à lui faire éprouver peur, angoisse et besoin de fuir.

Après quelques échanges, elle m’explique qu’enfant son grand-père avait dans son garage des iguanes empaillés. Elle garde une image figée en tête de ces « créatures » accrochées au mur, particulièrement un jour où la pénombre s’était invitée dans le lieu, la lumière étant restée éteinte. Cette personne encore enfant à l’époque, les avait imaginés encore vivantes mais aussi menaçantes, pouvant l’attaquer à tout moment.

Nous avons appliqué la méthode de l’EFT à ce souvenir en traitant les différents aspects du problème. Je lui  propose de regarder ce moment qui est remonté comme si c’était un film, et de lui donner un titre.  Ce fut: « Iguanes empaillés dans le garage ». . Elle a ressenti un flot d’émotions que nous avons traité l’une après l’autre en prenant le soin de mesurer l’intensité (0 à 10) Les premières rondes lui firent traverser une sensation profonde de dégoût, son corps exprimant une envie de vomir, « une boule dans la gorge » à 8 au départ. Nous avons réalisé plusieurs rondes sur cette sensation qui a pu disparaître. Dans un second temps est survenue une autre sensation, celle du manque, du père disparu. Nous avons continué les rondes en traitant cette impression de manque que Madame L. ressentait au niveau du cœur comme un « trou noir ». Après deux rondes, Madame L. a pu laisser remonter la tristesse, s’en est ensuite suivie une sensation de soulagement.

L’EFT est un véritable outil d’exploration de nos émotions qui nous emmène par sa pratique à la rencontre d’émotions plurielles. C’est ce qui fait toute la richesse de cet outil. 

Quelques semaines plus tard, Madame L. est de retour au cabinet afin de faire le point sur la dernière séance. Elle m’informe qu’elle a « testé sa phobie » en regardant un documentaire animalier. Elle a été surprise de se sentir sereine et de pouvoir poser les yeux sans dégoût sur cet animal qui la tétanisait il y a peu de temps de ça.

Nous avons convenu après cela, que si nécessaire, nous redéfinirions une autre séance avant le voyage.

Dans le cas exposé ici, cela n’a pas été nécessaire.

Karine Monestes – Agen
Psychologue  et praticienne EFT et Zensight
06 03 64 61 52
 

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EFT, même sans les mots

Elsa, psychomotricienne, intervient dans une institution auprès de personnes présentant une déficience mentale. Certaines ont en plus un handicap physique et des difficultés diverses de contact avec le monde extérieur.

Elsa a suivi le cursus de formation en EFT. Elle a aussi souhaité un temps de supervision individuel pour adapter au mieux son intervention auprès de jeunes accueillis dans ce centre, qui n’ont parfois pas le langage pour traduire leurs ressentis, souffrent de troubles de communication, ne supportent pas toujours le contact physique ou manifestent une agitation importante…

L’approche énergétique qu’offre l’EFT apporte rapidement un soulagement, même en séquence courte. Ses premières observations sont encourageantes.

EFT avec une jeune fille déficiente mentale

  Stéphanie est une jeune fille trisomique. A l’époque où je relate les faits elle vit une situation très difficile car conflictuelle entre ses parents. Elle rentre chez elle tous les W.E. (le reste du temps elle est interne dans une institution spécialisée).

   Stéphanie présente la particularité de toujours baisser la tête, d’avoir des difficultés à maintenir le contact visuel face à l’adulte surtout (moins avec ses pairs ).

   En ce début d’après-midi, elle sanglote et reste inconsolable malgré les réconforts prodigués par son éducatrice ; je propose d’intervenir en relais et de prendre Stéphanie dans mon bureau en vue de lui proposer une petite ronde d’EFT en individuel. Stéphanie accepte. Je l’installe face à moi ; je lui explique ce que nous allons faire (elle a déjà vu avec moi le tapping sur les points d’urgence. Elle baisse la tête et son regard est toujours difficile à capter. Elle s’exprime oralement avec difficulté, du fait de sa déficience, souvent par de simples mots.

Je lui demande de localiser sa peur (lorsqu’elle entend ses parents crier ou se taper), elle m’indique la poitrine. Elle m’indique l’échelle de sa peur avec les mains (grand comment ? comme ça ? comme ça ? …).

   Stéphanie adhère bien à la ronde, je reprends les quelques mots qu’elle a utilisés et ce dont nous avons parlé concernant le climat de violence à la maison, sa peur dans ces moments, ce qui la touche… Nous tapotons. Elle réclame de l’aide pour le tapping au niveau des yeux. Souvent, quand je reprends ses mots, elle dit « Oui » au lieu de répéter avec moi.

Stéphanie aime chanter, elle trouve facilement un petit air. Son visage s’est détendu au cours de la ronde, elle ne pleure plus, elle va même sourire en fin de séance. Elle se sent mieux, elle me remercie et je la raccompagne sur son groupe.

   Un peu plus tard, en fin d’après-midi Stéphanie est à nouveau en pleurs, inconsolable. Je pense que le facteur groupe favorise son besoin de se faire consoler, cajoler.

  Je la prends une deuxième fois dans ma pièce pour une nouvelle séance ; elle coopère autant que la première fois et sort apaisée.

EFT pour apaiser une colère dévorante.

  Sam est un adolescent de 15 ans. Il présente une déficience intellectuelle associée à un retard de croissance (liée à sa pathologie). Il est lui aussi interne dans une structure spécialisée.

Sam est souvent sujet à de fortes colères qui l’envahissent ; elles sont provoquées le plus souvent par une intolérance à la frustration et un sentiment de toute puissance. Il manifeste alors un comportement d’enfant tyrannique, qui le parasite et le paralyse complètement, l’empêchant de se relier à la réalité environnante, comme un trouble obsessionnel avec une grande souffrance.

Il m’arrive de prendre Sam en individuel pour l’aider à mieux « gérer » ses crises de colère qui le débordent. Dans ces moments-là, il devient rouge, transpire, pousse des cris aigus pleins de rage.

J’utilise l’EFT pour l’aider à baisser l’intensité de sa colère. Je l’interroge pour savoir s’il sait pourquoi il est en colère ; généralement il ne sait pas ; il est juste rempli de colère et de rage. Alors je lui demande s’il est d’accord pour faire une ronde et se tapoter. Il a déjà effectué des « rondes » avec moi. Et se montre de plus en plus coopératif.

Voici un exemple de la manière dont il m’arrive de travailler avec lui. Il s’agit toujours de séquences brèves, il ne pourrait pas soutenir une attention trop prolongée.

Je lui demande où se situe sa colère dans son corps. Sam me montre son ventre : « Elle est là !»
— « Ah oui, et elle est grosse comment ?… elle a une couleur cette colère ? »
Sam me montre avec ses mains comment elle est grosse, me dit qu’elle est rouge. Nous commençons une première ronde avec ses mots. A la fin de cette première ronde, la colère a baissé d’intensité. Sam a changé de couleur.
La boule s’est déplacée, il la sent maintenant dans la gorge. Nous effectuons une deuxième ronde en ciblant « ce reste de grosse colère rouge dans la gorge »

Quand j’interroge Sam, à la fin de la deuxième séquence de tapping, sur l’intensité de son reste de colère, il me regarde avec étonnement, cherche sur lui, sur son corps : « Elle est plus là… ! ».
Je lui demande « Elle a disparu ? »
— « Oui ! »
— « C’est magique alors… ! »
Sam est souriant, il rigole, il n’en revient pas : « Ca alors, c’est magique ! » conclut-il en reprenant mes mots.

Dans ce cas précis, l’E.F.T a permis à Sam de se dégager d’une émotion trop intense, de soulager une souffrance profonde.
Mon souhait serait de permettre à ces jeunes, souvent privés d’une expression verbale « normale », d’acquérir le réflexe « EFT » et de l’utiliser spontanément, en cas de besoin. Pour s’approprier « l’outil » de base EFT, cela impliquerait une automatisation des rondes, une capacité d’adaptation et d’utilisation en différé (en dehors de mes séances). En raison de leur difficulté de mémorisation, les seuls points qu’ils retiennent pour l’instant sont les points « d’urgence » que je leur ai appris en atelier « intelligence émotionnelle ». J’espère dépasser ce cap dans un futur proche.

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Johanne Desterel, Praticienne et formatrice EFT, Zensight.
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