Nassim Haramein: l’intelligence de l’univers

Nassim Haramein: l’intelligence de l’univers

La conscience n’est pas dans le cerveau. Selon la vision de la physique quantique, nous sommes tous interconnectés à des informations.

Nassim Haramein, chercheur et physicien, raconte son parcours qui l’a mené à s’intéresser à la nature de la réalité et au fonctionnement de l’univers.

Il nous explique que la matière n’est constituée quasiment que de vide, mais que cette structure du vide est en réalité pleine d’énergie, et relie toutes les particules de l’univers entre elles. Il montre que cette structure du vide était connue de nombreuses anciennes civilisations, et qu’elle pourrait permettre de développer de nombreuses technologies d’évolution et d’ascension à l’avenir.

Article de Joe Vitale

« Il y a deux ans, j’ai entendu parler d’un thérapeute d’Hawaii qui a guéri une salle complète de patients aliénés criminels — sans jamais voir aucun d’eux. Le psychologue étudiait le dossier d’un interné et ensuite regardait en lui-même pour voir comment il avait créé la maladie de cette personne. À mesure qu’il s’améliorait lui-même, le patient s’améliorait.

Quand j’ai entendu cette histoire pour la première fois, j’ai pensé que c’était une légende urbaine. Comment quelqu’un pouvait-il guérir quelqu’un d’autre en se guérissant lui même ? Comment même le meilleur maître de l’auto-amélioration pouvait-il guérir l’aliéné criminel?

Ça n’avait pas de sens. Ce n’était pas logique. J’ai donc rejeté cette histoire. Cependant, je l’ai entendue de nouveau un an plus tard. J’ai entendu dire que le thérapeute avait utilisé un procédé de guérison hawaïen appelé ho’oponopono.

Je n’en avais jamais entendu parler, pourtant je ne pouvais laisser cela me sortir de l’esprit. Si l’histoire était vraie, je devais en savoir davantage.

J’avais toujours compris que «responsabilité totale» signifiait que j’étais responsable de ce que je pensais et de ce que je faisais. Au-delà de ça, je n’y étais pour rien.

Je crois que la plupart des gens considèrent la responsabilité totale de cette façon-là. Nous sommes responsables de ce que nous faisons, pas de ce que n’importe qui d’autre fait — mais cela est faux.

Le thérapeute hawaïen qui a guéri ces personnes malades mentales allait m’enseigner une nouvelle perspective avancée sur la responsabilité totale.

 Il s’appelle Dr Ihaleakala Hew Len. Nous avons probablement passé une heure à parler lors de notre premier appel téléphonique. Je lui ai demandé de me raconter toute l’histoire de son travail en tant que thérapeute.

Il a expliqué qu’il avait travaillé quatre ans à l’hôpital de l’État d’Hawaii. Cette salle où ils gardaient les malades mentaux criminels était dangereuse. Des psychologues quittaient chaque mois. Le personnel prenait beaucoup de congés de maladie ou s’en allait, tout simplement. Les gens marchaient dans cette salle en gardant le dos contre le mur, craignant d’être attaqués par les patients. Ce n’était pas un endroit agréable où vivre, travailler ou venir en visite.

Le Dr Len m’a dit qu’il ne voyait jamais ses patients. Il accepta d’avoir un bureau et de voir les dossiers. Pendant qu’il regardait les dossiers, il travaillait sur lui-même. À mesure qu’il travaillait sur lui-même, les patients commençaient à guérir.

«Après quelques mois, des patients à qui l’on avait dû mettre des entraves furent autorisés à marcher librement, m’a-t-il dit. D’autres, qui avaient dû être lourdement médicamentés commencèrent à abandonner leurs médicaments. Et ceux qui n’avaient aucune chance d’être relâchés furent libérés

J’étais stupéfait.

«Pas seulement cela, poursuivit-il, le personnel commença à se plaire à venir travailler. L’absentéisme et le roulement du personnel prirent fin. Nous avons fini par avoir plus de personnel que nous en avions besoin parce que les patients étaient relâchés et que tout le personnel se présentait pour travailler. Aujourd’hui, cette salle est fermée

C’est là que je devais poser la question d’un million de dollars:

«Qu’est-ce que vous faisiez en vous-même qui amenait ces gens à changer?»

«Tout simplement, je guérissais la partie de moi qui les avait créés», a-t-il dit. 

Je ne comprenais pas.

Le Dr Len a expliqué que la responsabilité totale pour votre vie signifie que tout dans votre vie — simplement parce que c’est dans votre vie — est de votre responsabilité.

En un sens littéral, le monde entier est votre création.

Ouais. Cela est difficile à avaler. Être responsable de ce que j’ai dit ou fait est une chose. Être responsable de ce que chacun dans ma vie dit ou fait est une tout autre chose. Pourtant, la vérité, c’est que si vous assumez la complète responsabilité de votre vie, alors tout ce que vous voyez, entendez, goûtez, touchez ou expérimentez de quelque façon est de votre responsabilité parce que c’est dans votre vie.

Cela signifie que les activités terroristes, le président, l’économie — quoi que ce soit que vous expérimentez et que vous n’aimez pas —, c’est à vous qu’il revient de les guérir. Ils n’existent, pour ainsi dire, que comme des projections venant de l’intérieur de vous. Le problème n’est pas leur, il est vôtre et pour les changer, vous avez à vous changer.

Je sais que cela est difficile à saisir, sans parler que c’est difficile à accepter et à vivre pour de vrai. Le blâme est beaucoup plus facile que la responsabilité totale, mais à mesure que je parlais avec le Dr Len j’ai commencé à réaliser que la guérison pour lui et dans le ho’oponopono signifie s’aimer soi-même.

Si vous voulez améliorer votre vie, vous devez guérir votre vie. Si vous voulez guérir quelqu’un — même un criminel malade mental — vous le ferez en vous guérissant.

J’ai demandé au Dr Len comment il s’y prenait pour se guérir lui-même. Qu’est-ce qu’il faisait, exactement, quand il regardait les dossiers de ces patients?

«Je faisais juste que répéter : « je m’excuse » et « Je vous aime » encore et encore», a-t-il expliqué.
— «C’est tout?»
 
«C’est tout.»

 Il se trouve que vous aimer vous-même est la plus merveilleuse façon de vous améliorer, et à mesure que vous vous améliorez, vous améliorez votre monde.

Laissez-moi vous donner un exemple rapide de la façon dont ça marche: un jour, quelqu’un m’a envoyé un courriel qui m’a contrarié. Auparavant, j’aurais traité la situation en travaillant sur mes points faibles émotionnels ou en essayant de raisonner avec la personne qui avait envoyé le message désagréable. Cette fois-là, j’ai décidé d’essayer la méthode du Dr Len. Je répétais en silence

 «Je m’excuse» et «Je vous aime», je ne le disais à personne en particulier. J’évoquais simplement l’esprit d’amour pour guérir en moi ce qui avait créé la circonstance extérieure.

En dedans d’une heure j’ai reçu un courriel de la même personne. Il s’excusait pour son message précédent. Rappelez-vous que je n’avais pris aucune mesure extérieure pour obtenir ces excuses. Je ne lui avais même pas répondu.

Pourtant, en disant «Je t’aime», j’avais en quelque sorte guéri en moi ce qui le créait.

J’ai par la suite participé à un atelier de ho’oponopono animé par le Dr Len. Il a maintenant 70 ans, il est considéré comme un grand-père chaman et il est quelque peu solitaire.

Il a louangé mon livre The Attractor Factor. Il m’a dit qu’à mesure que je m’améliorerai, la vibration de mon livre augmentera et que chacun le sentira quand il le lira. Bref, dans la mesure où je m’améliorerai, mes lecteurs s’amélioreront.

«Qu’en est-il des livres qui sont déjà vendus et qui se trouvent un peu partout (out there)?», ai-je demandé. «Ils ne sont pas « un peu partout »», a-t-il expliqué, m’étonnant encore une fois avec sa sagesse mystique. «Ils sont encore en vous.» En résumé, il n’y a pas d’un peu partout.

Cela prendrait un livre entier pour expliquer cette technique avancée avec la profondeur qu’elle mérite. Qu’il suffise de dire que chaque fois que vous voulez améliorer quelque chose dans votre vie, il n’y a qu’une seule place où regarder: en vous. »

Quand vous regardez, faites-le avec amour.

* Ho’oponopono signifie rendre droit, rectifier, corriger. (Note de la traductrice)

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Traduit de l’anglais (USA) par Andrée Thouin avec la permission de l’auteur.

Site de l’auteur : http://www.mrfire.com

Joe Vitale a publié le livre « Zéro limite » pour présenter ce qu’il a appris de Ho’oponopono auprès du Dr Hew Len.

Où est donc passée mon inquiétude?

Nadine osait à peine y croire : le Zensight a tout simplement transformé son quotidien dès la première séance. Elle m’a aussitôt adressé ce témoignage:

Je suis arrivée chez Johanne pour un problème dont je n’arrivais pas à venir à bout depuis plusieurs mois, avec beaucoup de pensées négatives dont je ne pouvais pas me libérer, ce qui nourrissait mon état anxieux. J’étais même suivie par un psychothérapeute, sans vraiment de résultats, j’avais l’impression que j’étais dans une spirale dont je ne me sortirais jamais.

Depuis l’annonce, 8 mois plus tôt, du projet de mon fils de partir faire le tour de France en camping-car, je me débattais avec une souffrance intérieure, une inquiétude qu’il arrive quelque chose à ma petite fille de 2 ans et demi. Quand je la gardais et qu’elle devait partir, je faisais de gros efforts pour ne pas montrer un sentiment de tristesse et d’inquiétude qui me saisissait, j’interprétais tout à travers ce filtre de souffrances.

Mon fils et ma belle-fille habitent dans le même village que moi… Je trouvais des prétextes pour aller chez lui ou le faire venir pour un faux service. La veille de demander de l’aide à Johanne, je tournais encore autour du pâté de maisons où habite mon fils avant de pouvoir frapper chez lui pour voir si tout allait bien.

Je voyais bien que mon comportement n’était pas normal avec toujours ce besoin de me rassurer ou de vouloir contrôler la vie de mon fils et de ma belle-fille envers la petite. Dans cette souffrance, je m’empêchais même de partir en week-end au cas où…

Johanne m’a proposé de traiter cette situation avec le Zensight, technique que je ne connaissais pas.

Le résultat a été étonnant ! En plus de l’apaisement immédiat que ça m’a procuré, j’ai noté que mon comportement avait changé, sans que j’aie à faire d’efforts.

L’obsession de vouloir toujours savoir ce qui se passait m’a quittée… Je me découvre une nouvelle liberté, je ne me sens plus le besoin d’aller les voir constamment ; et voir ma petite fille un jour par semaine me suffit. Je n’angoisse plus. C’est comme si j’avais éliminé des détritus ou quelque chose qui m’empêchait de vivre. Je m’étais comme emprisonnée moi-même sans trop savoir comment. Ça me fait comme un nettoyage. J’ai retrouvé ma joie, une joie simple, une joie grandie.

J’ai pu prendre conscience aussi que mes peurs ont pour origine des blessures remontant à mon enfance, avec des blessures d’abandon.

 Cette technique m’a paru très puissante. Je sens que ce « travail » continue d’agir en moi. L’inquiétude a « magiquement » disparu. Aujourd’hui je me sens même plus sereine. Et ça me fait drôle…

 Comme tout part de soi, à cause de mon changement intérieur, je remarque que le comportement de ma petite fille change, elle ne fait plus de crise quand elle doit repartir chez ses parents. La visite de mon fils (avec la petite), le samedi suivant la séance alors qu’il ne vient jamais pour bavarder avec moi, a été très détendue. Il a pris son temps et nous avons même ri ensemble ; il y a bien longtemps que ça ne nous était pas arrivé. J’ai le sentiment que chacun retrouve sa place.

Merci à cette difficulté qui m’a permis de rencontrer un tel outil de transformation intérieure.

Merci à Johanne, merci au Zensight, qui m’ont permis de retrouver une paix en moi, cette envie d’avancer dans ma vie, de me sentir libre, et de rendre la liberté à mon fils pour construire sa vie de famille. Et tout cela très facilement.

Je trouve cet outil tellement merveilleux que je me suis inscrite à la prochaine formation.

Merci, merci, merci.

Nadine B.

Si vous partagez ce témoignage, merci de citer vos sources:
Johanne Desterel, Praticienne et formatrice EFT, Zensight.
courriel :
 
jod470@orange.fr,  site : https://johannedesterel.com

Ces émotions qui nous font manger sans fin

Le poids et l’image de soi, le rapport à la nourriture, nos comportements alimentaires, les émotions qui nous font manger… font l’objet de différents « ateliers à thème » que j’anime.

Mary Christmas (joli pseudo qu’elle a choisi !) a suivi avec moi 2 de ces journées, l’une en  mars 2012 (Le casse-tête des comportements alimentaires), l’autre en juillet 2013 (Ces émotions qui nous font manger sans fin). Je la remercie pour ce récit vibrant qu’elle m’adresse au lendemain du deuxième atelier. 

Sois rassurée, Mary Christmas, non, ton témoignage n’est pas trop long ! C’est un vrai moment de bonheur passé avec toi à partager la vie qui t’anime.

Témoignage 1 : atelier 31 mars 2012

Un « tsunami émotionnel » (divorce violent d’un mari alcoolique combiné à un licenciement après un an de harcèlement moral de mon nouveau boss) m’a conduite à prendre 50 kilos en quelques années au rythme inexorable de 10 à 12 kilos par an, avec pour détonateur un sevrage tabagique.

 Après avoir tenté de juguler un temps ce flot de kilos par de maladroits régimes qui m’ont fait plus de mal que de bien, j’ai fini par rendre les armes.

Je regardais avec douleur, colère et impuissance mon corps se transformer, reniant avec dégoût la personne que j’étais devenue et que je ne reconnaissais plus.

En 2 temps, 3 mouvements, j’avais perdu le contrôle de ma vie bien structurée, réduite à un RIEN immense : plus de statut social, plus de statut professionnel et plus de corps humain présentable !

 Ayant déjà pu bénéficier des bienfaits de l’EFT en séances individuelles avec Johanne sur d’autres problèmes, je me suis inscrite à un atelier sur la compulsion alimentaire. J’étais un peu sur la réserve car, égoïstement, j’avais peur de ne pas pouvoir exposer mon problème si je devais partager mon temps de parole avec d’autres personnes. Perdue dans ma détresse, ma souffrance me paraissait unique et seule digne d’attention !

Paradoxalement, et bienheureusement, il n’en a rien été ; le fait de tapoter conjointement sur le problème émotionnel des autres participantes à l’atelier a souvent fait écho à mes propres émotions et libéré des poids émotionnels aussi sûrement que si j’avais tapoté sur mes propres problèmes. Ce que Johanne appelle les bienfaits partagés*.

J’ai beaucoup pleuré lors de cet atelier (merci Johanne pour les mouchoirs en papier à volonté !). Je me suis rendue compte que je vivais la transformation inexorable de mon corps comme une malédiction contre laquelle je ne pouvais pas lutter.

Johanne me demande de visualiser une chocolatine. Je sens cette chocolatine remplir ma bouche. Aucune saveur, juste un besoin de remplir ma bouche. Puis au fur et à mesure des rondes de tapotements, ce n’est plus ma bouche qui se trouve remplie par cette nourriture mais l’espace qui m’entoure.

Je comprends grâce à Johanne que la nourriture a rempli ce vide immense que je ressentais autour de moi. Je pouvais remercier mon corps de m’avoir écouté avec amour et d’avoir si bien répondu à ma demande ; en grossissant si vite il remplissait ce vide inquiétant autour de moi. Je remplissais grâce à lui l’espace, cherchant désespérément ma place car je n’avais pas réussi à la retrouver (toujours célibataire et en recherche d’emploi stable).

Johanne me dit qu’il était temps de dire à mon corps que je pouvais grandir seule désormais, avancer en confiance pour trouver ma place au lieu de le laisser faire à ma place et en plus de me battre contre lui.

Cette transformation nécessitait amour, estime et pardon. Tout un programme ! mais qui ne me paraissait plus irréalisable.

 Je suis sortie apaisée de cet atelier. Dans la semaine qui a suivi, j’ai perdu 2 kilos et des tonnes de culpabilité !

* * * * * *

Témoignage 2 : atelier 6 juillet 2013

« Ces émotions qui nous conduisent à manger sans fin »

 2 mois après l’atelier de mars 2012, j’ai trouvé un nouveau CDD en région toulousaine. J’ai été hébergée chez mes parents pendant les 6 mois de ce contrat. Le fait d’être dans un environnement familial bienveillant ajouté à celui d’être reconnue pour mes compétences dans mon boulot m’a permis de perdre sans efforts ni frustration 10 kilos.

 A l’issue de ce contrat, j’ai réintégré mon « chez moi » et retrouvé mon vide personnel et professionnel. Je me suis malheureusement empressée de reprendre la quasi-totalité des kilos perdus et cela n’a fait qu’empirer lorsque cette ordure de Père Noël m’a amené un joli cancer du sein en guise de cadeau…

 Je me suis trouvée bien occupée à garder force et moral pour surfer sans tomber sur la vague de cette mauvaise nouvelle. Pas d’effet bonus dans ma lutte : je n’ai même pas perdu un gramme au bout de ces 4 mois de chimio !

 Alors quand Johanne m’a contactée pour m’inviter à participer à ce nouvel atelier, j’ai dit oui avec enthousiasme.

 Nous avons commencé l’atelier en nous présentant puis nous avons réfléchi sur les thèmes de boulimie, de contrôle, de culpabilité, d’impuissance. Johanne nous a bombardées de questions particulièrement ciblées sur l’amour ressenti ou les manques affectifs durant notre enfance, la présence de nos parents, des évènements marquants de notre enfance ou adolescence.

Ce questionnement était motivé par le fait qu’on se maltraite par la nourriture par rapport à des évènements émotionnels qu’on a occulté, volontairement ou non.

 A l’invitation de Johanne, chaque participante a visualisé un moment où le besoin impérieux de manger se faisait sentir, en choisissant de le nommer à sa convenance. Nous nous sommes rendu compte ensuite que presque tous ces moments avaient un dénominateur commun qui était la télé.

 J’ai pu à nouveau bénéficier des bienfaits partagés de cet atelier, en partageant avec émotion (traduisez « pleurs à gogo » !) la détresse de Myriam qui évoquait son ressenti d’exclusion et d’abandon au milieu d’une réunion familiale ; ce sentiment d’abandon trouvait un écho en moi ; en tapotant avec elle, j’ai pu atténuer la douleur de cette sensation.

 Mais, restait à débusquer le bout restant de la baleine enfouie sous le caillou… !

Johanne me demande de raconter mon « film » déclencheur de boulimie. Je rentre chez moi, je me pose devant la télé et là… une envie impérieuse de manger (me remplir plutôt) s’empare de moi. Nous tapotons sur ce comportement. Je ressens d’abord un grand vide dans l’estomac, puis cette sensation de vide finit par m’entourer totalement. Je suis terrifiée, j’ai l’impression que ce vide va m’aspirer et que je vais disparaître à jamais ! Johanne m’interroge sur l’image qui me renvoie à cette sensation. 

 Paf, tout remonte : ma mère m’a raconté que je suis née prématurée, le jour de Noël, et on m’a mise en couveuse, loin de sa chambre. Voulant m’embrasser pour me souhaiter une bonne année, elle m’a découverte seule et frigorifiée le soir du jour de l’an alors que ma couveuse était tombée en panne pendant que les infirmières prenaient un petit moment pour savourer le champagne.

Je ressens intensément ce moment d’abandon, de peur, de froid. Après plusieurs rondes, mon mal être, au départ sur une échelle de 8 sur 10 est retombé à un acceptable 1 ou 2 sur 10.

 Je repars de cet atelier à nouveau apaisée, avec le sentiment étrange d’avoir retrouvé une certaine légitimité.

Note de Johanne 
* Les « bienfaits partagés », encore appelés « bénéfices empruntés » sont une pièce maîtresse dans le travail de groupe avec l’EFT. Ils sont au cœur de l’enseignement de l’EFT. (Ce point fait l’objet d’un témoignage : Manger sans fin)

A l’attention particulière de Mary Christmas: Tu le notes très justement à la fin du 1er témoignage: les effets de l’EFT se prolongent bien au-delà de l’atelier lui-même. N’hésite pas à donner de tes nouvelles !

Si vous partagez ce témoignage, merci de citer vos sources:
Johanne Desterel, Praticienne et formatrice EFT, Zensight.
courriel :
 
jod470@orange.fr,  site : https://johannedesterel.com

Réduire l’envie de fumer

« Je voudrais savoir si, dans le cas des addictions, l’EFT peut suffire», demande Sylvie avant de s’inscrire pour la journée de pratique dédiée au traitement des addictions avec l’EFT. Car se défaire d’une addiction, bien enracinée, peut sembler si difficile qu’on a du mal à imaginer comment un simple outil tel que l’EFT peut produire un résultat. Le témoignage de Sylvie, suite à l’expérience à laquelle elle s’est prêtée, est très éclairant sur l’efficacité de cette pratique.

J’ai participé à un atelier EFT et Addictions … tout un programme. J’étais à la fois curieuse et sceptique.

Je ne suis pas praticienne en EFT, mais je connais les principes de base pour avoir suivi la 1ère partie de la formation.

Au cours de la journée, étant concernée par l’addiction à la cigarette, je suis d’accord pour servir de « cobaye ».

La phrase qui s’est présentée pour formuler ma demande est d’arriver à moins fumer.

Un des stagiaires se propose pour mener la séance (avec l’aide de Johanne et des autres stagiaires).

Je vais essayer de faire le déroulé de la séance, mais honnêtement, je ne suis pas sûre de la retranscrire correctement, tellement le résultat m’a bluffée, j’ai oublié tout le reste …

Avec les premières questions, je réalise que je fume par habitude, par mécanisme.

On tapote sur cette habitude et le niveau d’inconfort baisse un peu, mais pas suffisamment. On refait une ronde, et là, le niveau baisse réellement.

Il en ressort une autre émotion qui est que d’arrêter de fumer me fait peur. Peur de perdre quelque chose. Mais quoi ? Aucune idée. Pas de soucis, on tapote quand même.

On choisit de travailler sur une situation dans laquelle la cigarette est importante. La première qui me vient est le fait de sortir sur la terrasse pour fumer.

On tapote sur cette situation et au bout de quelques minutes à peine, la terrasse ne m’attire plus tant que ça. Le fait de visualiser que je n’y vais plus pour fumer ne m’angoisse pas du tout, au contraire, cela me ferait presque rire. L’envie d’avaler la fumée a disparu aussi.

Comme je l’ai dit plus haut, je ne me souviens plus exactement du déroulé de la séance qui a duré à peine 15 mn pourtant.

A la fin, je ressentais un détachement réel vis-à-vis de la cigarette. C’était vraiment impressionnant et même un peu fou que ce soit si facile. Mais pourtant bien réel.

Le soir même, je n’avais pas envie de fumer. Mon mental s’en est mêlé et a insisté pour que je fume une cigarette (l’habitude). Je l’ai écouté pour « voir » où j’en étais. Et bien, cette cigarette n’était pas bonne du tout !

Quelques jours après cette séance, je fume clairement moins.

Après cette expérience, je peux dire que l’EFT est une technique puissante, simple et facile à reproduire. Et c’est vraiment impressionnant.

Les Ateliers sont intéressants mais le fait de vivre une séance est réellement puissant.

Merci à Johanne de tout ce travail, de sa passion, de son dynamisme, de son partage.

Merci aux stagiaires d’avoir joué le jeu.

Note de Johanne : Ici, Sylvie a seulement souhaité avoir « moins envie de fumer ». Une première étape réussie, donc.

Il convient de préciser que le travail, s’il est enclenché, peut nécessiter quelques séances supplémentaires. La cigarette n’est qu’un substitut et une investigation pour traquer le problème de fond, l’anxiété et les contributeurs émotionnels en amont est conseillée. Et pour répondre à la question de Sylvie :
Oui, l’EFT est efficace pour résoudre une addiction… avec des effets durables !

Si vous partagez ce témoignage, merci de citer vos sources:
Johanne Desterel, Praticienne et formatrice EFT, Zensight.
courriel :
 
jod470@orange.fr,  site : https://johannedesterel.com