Carol Ann Rowland est la conceptrice du procédé Zensight et l’auteur de ‘’Découvrez le Zensight : Guérison énergétique facile et transformation personnelle’’ (Vous pouvez acquérir cet ouvrage, depuis juin 2010, auprès de Sophie Merle qui en a assuré la traduction.FondationEFT@aol.com)
Carol Ann est psychothérapeute, praticienne EMDR et Maitre Reiki, spécialisée dans le traitement des traumatismes sévères, les deuils et l’anxiété.
Elle a suivi des formations additionnelles en EFT, BSFF, TAT et Médecine énergétique…apportant ainsi de nouvelles compréhensions du travail énergétique.
Sa connaissance éclairée des techniques de psychologie énergétique lui a valu de présenter Zensight à l’ACEP* au printemps 2009.
En plus de ses consultations, Carol Ann donne des ateliers qui s’adressent autant à un public général qu’à des professionnels, et donne des consultations à d’autres thérapeutes. Pour de plus amples renseignements sur le Zensight, vous pouvez aller sur son site: www.zensightprocess.com.
Ci-contre, photo de Carol Ann Rowland, prise lors du séminaire de 3 jours qu’elle a animé à Montauban, en octobre 2009.
*ACEP:Association pour la Compréhension de la Psychologie Energétique globale, l’ACEP est une organisation qui aide à promouvoir l’utilisation des techniques de psychologie énergétique, ainsi qu’à faire avancer la recherche et à répondre aux préoccupations éthiques lors de la pratique des techniques de psychologie énergétique.
L’EFT, outil de libération émotionnelle et très simple à utiliser, permet de traiter tous types de maux. Voici l’exemple de l’application de la méthode sur un cas concret de phobie.
J’ai eu l’occasion de pouvoir appliquer l’EFT auprès d’une personne phobique des reptiles. Ainsi, celle-ci m’indique qu’elle a programmé un voyage en fin d’année en Martinique et appréhende la rencontre éventuelle avec des iguanes, lézards. Plusieurs mois avant le départ, l’objet de cette possible rencontre provoque de grandes peurs et angoisses.
La phobie s’exprime surtout envers les sauriens, c’est-à-dire les lézards mais très peu envers les serpents. La vision même du corps, des écailles et de la forme de la tête suffisent à lui faire éprouver peur, angoisse et besoin de fuir.
Après quelques échanges, elle m’explique qu’enfant son grand-père avait dans son garage des iguanes empaillés. Elle garde une image figée en tête de ces « créatures » accrochées au mur, particulièrement un jour où la pénombre s’était invitée dans le lieu, la lumière étant restée éteinte. Cette personne encore enfant à l’époque, les avait imaginés encore vivantes mais aussi menaçantes, pouvant l’attaquer à tout moment.
Nous avons appliqué la méthode de l’EFT à ce souvenir en traitant les différents aspects du problème. Je lui propose de regarder ce moment qui est remonté comme si c’était un film, et de lui donner un titre. Ce fut: « Iguanes empaillés dans le garage ». . Elle a ressenti un flot d’émotions que nous avons traité l’une après l’autre en prenant le soin de mesurer l’intensité (0 à 10) Les premières rondes lui firent traverser une sensation profonde de dégoût, son corps exprimant une envie de vomir, « une boule dans la gorge » à 8 au départ. Nous avons réalisé plusieurs rondes sur cette sensation qui a pu disparaître. Dans un second temps est survenue une autre sensation, celle du manque, du père disparu. Nous avons continué les rondes en traitant cette impression de manque que Madame L. ressentait au niveau du cœur comme un « trou noir ». Après deux rondes, Madame L. a pu laisser remonter la tristesse, s’en est ensuite suivie une sensation de soulagement.
L’EFT est un véritable outil d’exploration de nos émotions qui nous emmène par sa pratique à la rencontre d’émotions plurielles. C’est ce qui fait toute la richesse de cet outil.
Quelques semaines plus tard, Madame L. est de retour au cabinet afin de faire le point sur la dernière séance. Elle m’informe qu’elle a « testé sa phobie » en regardant un documentaire animalier. Elle a été surprise de se sentir sereine et de pouvoir poser les yeux sans dégoût sur cet animal qui la tétanisait il y a peu de temps de ça.
Nous avons convenu après cela, que si nécessaire, nous redéfinirions une autre séance avant le voyage.
Dans le cas exposé ici, cela n’a pas été nécessaire.
Karine Monestes – Agen Psychologue et praticienne EFT et Zensight 06 03 64 61 52
Si vous partagez ce témoignage, merci de citer vos sources: Johanne Desterel, Praticienne et formatrice EFT, Zensight. courriel :jod470@orange.fr, site : https://johannedesterel.com
Elsa, psychomotricienne, intervient dans une institution auprès de personnes présentant une déficience mentale. Certaines ont en plus un handicap physique et des difficultés diverses de contact avec le monde extérieur.
Elsa a suivi le cursus de formation en EFT. Elle a aussi souhaité un temps de supervision individuel pour adapter au mieux son intervention auprès de jeunes accueillis dans ce centre, qui n’ont parfois pas le langage pour traduire leurs ressentis, souffrent de troubles de communication, ne supportent pas toujours le contact physique ou manifestent une agitation importante…
L’approche énergétique qu’offre l’EFT apporte rapidement un soulagement, même en séquence courte. Ses premières observations sont encourageantes.
EFT avec une jeune fille déficiente mentale
Stéphanie est une jeune fille trisomique. A l’époque où je relate les faits elle vit une situation très difficile car conflictuelle entre ses parents. Elle rentre chez elle tous les W.E. (le reste du temps elle est interne dans une institution spécialisée).
Stéphanie présente la particularité de toujours baisser la tête, d’avoir des difficultés à maintenir le contact visuel face à l’adulte surtout (moins avec ses pairs ).
En ce début d’après-midi, elle sanglote et reste inconsolable malgré les réconforts prodigués par son éducatrice ; je propose d’intervenir en relais et de prendre Stéphanie dans mon bureau en vue de lui proposer une petite ronde d’EFT en individuel. Stéphanie accepte. Je l’installe face à moi ; je lui explique ce que nous allons faire (elle a déjà vu avec moi le tapping sur les points d’urgence. Elle baisse la tête et son regard est toujours difficile à capter. Elle s’exprime oralement avec difficulté, du fait de sa déficience, souvent par de simples mots.
Je lui demande de localiser sa peur (lorsqu’elle entend ses parents crier ou se taper), elle m’indique la poitrine. Elle m’indique l’échelle de sa peur avec les mains (grand comment ? comme ça ? comme ça ? …).
Stéphanie adhère bien à la ronde, je reprends les quelques mots qu’elle a utilisés et ce dont nous avons parlé concernant le climat de violence à la maison, sa peur dans ces moments, ce qui la touche… Nous tapotons. Elle réclame de l’aide pour le tapping au niveau des yeux. Souvent, quand je reprends ses mots, elle dit « Oui » au lieu de répéter avec moi.
Stéphanie aime chanter, elle trouve facilement un petit air. Son visage s’est détendu au cours de la ronde, elle ne pleure plus, elle va même sourire en fin de séance. Elle se sent mieux, elle me remercie et je la raccompagne sur son groupe.
Un peu plus tard, en fin d’après-midi Stéphanie est à nouveau en pleurs, inconsolable. Je pense que le facteur groupe favorise son besoin de se faire consoler, cajoler.
Je la prends une deuxième fois dans ma pièce pour une nouvelle séance ; elle coopère autant que la première fois et sort apaisée.
EFT pour apaiser une colère dévorante.
Sam est un adolescent de 15 ans. Il présente une déficience intellectuelle associée à un retard de croissance (liée à sa pathologie). Il est lui aussi interne dans une structure spécialisée.
Sam est souvent sujet à de fortes colères qui l’envahissent ; elles sont provoquées le plus souvent par une intolérance à la frustration et un sentiment de toute puissance. Il manifeste alors un comportement d’enfant tyrannique, qui le parasite et le paralyse complètement, l’empêchant de se relier à la réalité environnante, comme un trouble obsessionnel avec une grande souffrance.
Il m’arrive de prendre Sam en individuel pour l’aider à mieux « gérer » ses crises de colère qui le débordent. Dans ces moments-là, il devient rouge, transpire, pousse des cris aigus pleins de rage.
J’utilise l’EFT pour l’aider à baisser l’intensité de sa colère. Je l’interroge pour savoir s’il sait pourquoi il est en colère ; généralement il ne sait pas ; il est juste rempli de colère et de rage. Alors je lui demande s’il est d’accord pour faire une ronde et se tapoter. Il a déjà effectué des « rondes » avec moi. Et se montre de plus en plus coopératif.
Voici un exemple de la manière dont il m’arrive de travailler avec lui. Il s’agit toujours de séquences brèves, il ne pourrait pas soutenir une attention trop prolongée.
Je lui demande où se situe sa colère dans son corps. Sam me montre son ventre : « Elle est là !» — « Ah oui, et elle est grosse comment ?… elle a une couleur cette colère ? » Sam me montre avec ses mains comment elle est grosse, me dit qu’elle est rouge. Nous commençons une première ronde avec ses mots. A la fin de cette première ronde, la colère a baissé d’intensité. Sam a changé de couleur. La boule s’est déplacée, il la sent maintenant dans la gorge. Nous effectuons une deuxième ronde en ciblant « ce reste de grosse colère rouge dans la gorge »
Quand j’interroge Sam, à la fin de la deuxième séquence de tapping, sur l’intensité de son reste de colère, il me regarde avec étonnement, cherche sur lui, sur son corps : « Elle est plus là… ! ». Je lui demande « Elle a disparu ? » — « Oui ! » — « C’est magique alors… ! » Sam est souriant, il rigole, il n’en revient pas : « Ca alors, c’est magique ! » conclut-il en reprenant mes mots.
Dans ce cas précis, l’E.F.T a permis à Sam de se dégager d’une émotion trop intense, de soulager une souffrance profonde. Mon souhait serait de permettre à ces jeunes, souvent privés d’une expression verbale « normale », d’acquérir le réflexe « EFT » et de l’utiliser spontanément, en cas de besoin. Pour s’approprier « l’outil » de base EFT, cela impliquerait une automatisation des rondes, une capacité d’adaptation et d’utilisation en différé (en dehors de mes séances). En raison de leur difficulté de mémorisation, les seuls points qu’ils retiennent pour l’instant sont les points « d’urgence » que je leur ai appris en atelier « intelligence émotionnelle ». J’espère dépasser ce cap dans un futur proche.
Si vous partagez ce témoignage, merci de citer vos sources: Johanne Desterel, Praticienne et formatrice EFT, Zensight. courriel :jod470@orange.fr, site : https://johannedesterel.com
Il est aussi simple à lire qu’un moment de conversation avec elle, comme si nous étions assis autour d’elle, à l’écouter partager tout ce qui l’anime, avec cette légèreté aimante qui ne cherche pas à expliquer. Sa présence bienveillante qui propulse l’un et l’autre vers le meilleur de lui-même se dit au fil des pages, avec sa simplicité naturelle.
C’est LE livre qui manquait.
Voici la présentation qu’en fait son éditeur :
L’énergie et la sagesse du monde : Un essai de développement personnel flirtant avec l’ésotérisme (soins énergétiques) et la spiritualité. Louise Gervais, Québécoise ayant apporté l’EFT en France (c’est elle qui a traduit en français le manuel de Gary Craig, fondateur de la méthode), signe ici son premier livre tant attendu par ses stagiaires du monde entier. Son texte est comme elle : plein de vie et d’amour. À travers le récit d’accompagnement de personnes qu’elle a aidées, elle transmet l’apport de « techniques » connues comme Ho’oponopono, EFT, Immunics, etc. et d’autres de sa création, tout en donnant des clés pour s’y essayer soi-même.
Une interview de Louise à l’occasion de la sortie de son livre:
L’étude de cas qui suit m’est adressée par Martha RYCKWAERT, praticienne EFT.
Mademoiselle Mandarine, souhaite travailler sur ses problèmes de poids et de comportement alimentaire compulsif.
Elle est suivie par une société connue pour ses accompagnements dans l’amincissement. Cet accompagnement l’agace ; d’ailleurs, elle ne se rend pas à tous les rendez-vous et quand elle y va, c’est généralement avec beaucoup de colère.
« Prendre soin de moi m’est impossible » me dit-elle. « L’hygiène alimentaire me paraît austère. Je préfère m’empoisonner à manger n’importe quoi. Et de toutes façons tout ce qui fait du bien à mon corps et qui doit passer par la voie orale, je n’y arrive pas… ». Et c’est dit de façon catégorique sur un ton très vif !
En remontant la piste pour trouver un évènement spécifique dans la vie de Mandarine, qui illustrerait qu’il ne lui est pas possible « d’ingérer » (pour reprendre son vocabulaire) quelque chose pour faire du bien au corps, nous arrivons à un épisode de son enfance : elle est assise sur le canapé familial, elle est malade, elle a 40 ° de fièvre. Sa mère n’arrive pas à lui faire prendre la gélule d’antibiotique. Son père, vraisemblablement très anxieux que sa fille refuse de se soigner, crie, se met en colère, lui démontre en démontant la gélule pour n’absorber que l’enveloppe de ce médicament, que « c’est facile ». Et elle n’y arrive pas. ! Malgré les arguments raisonnables : « Tu dois te soigner ». Evoquer cette scène qui remonte à plusieurs dizaines d’années est encore très émotionnel pour Mandarine qui est en larmes. Elle a peur, elle est très en colère contre son père qui pratique « un abus de pouvoir… a trop d’emprise sur les gens, perd le contrôle »… Nous avons tapoté sur tous les ressentis de cette scène.
La tension émotionnelle a fortement baissé, mais Mandarine, fatiguée, préfère que nous arrêtions là pour aujourd’hui.
2ème séance une semaine plus tard.
— « Avez-vous remarqué des changements de quelque ordre que ce soit depuis notre dernière séance ? »
— « Aucun », me répond Mademoiselle Mandarine. Et c’est dit sur un ton aussi vif qu’au début de notre première séance.
— « Donc, vous mangez de la même façon, des gâteaux pendant votre journée de travail, du chocolat en quantité… »
— « …En fait, si, quelque chose a changé : j’ai plus conscience de la valeur de ce que je mange. Certes, hier soir, j’ai mangé une plaque de chocolat, mais je suis consciente de ce que ça représente. Alors que, précédemment, je mangeais de façon compulsive, sans même me rendre compte ».
Je lui demande de me raconter de nouveau la scène d’enfance, où, malade sur le canapé, elle affrontait la colère de son père qui essayait de lui faire avaler une gélule de médicament « pour son bien ». Elle me raconte la scène, et, « Tiens, c’est tout à fait neutre », me dit-elle.
Nous poursuivons notre travail de détective pour essayer de comprendre à quand remontent les premiers comportements alimentaires anarchiques.
Elle me dit avoir toujours eu un « bon appétit », mais entre 19 et 20 ans, elle a des crises de boulimie et « se fait vomir ». A ce moment-là, dans sa vie, elle a un amant (marié) dont elle est très amoureuse. « C’était l’amour de ma vie, je voulais l’épouser ». Au bout d’un an et demi de relation passionnée, il lui annonce qu’il quitte sa femme… mais c’est pour aller vivre avec une autre ! Tous ses espoirs et ses rêves sont anéantis. Elle en parle sans émotion, me disant qu’au fond cela avait été une bonne chose.
Parallèlement, elle me parle de sa vie affective actuelle ; en couple avec Albert depuis quelques années, elle s’est inscrite néanmoins sur un site internet de rencontres. Elle ne remet pas en question « son » Albert qui lui apporte de la sécurité, bien qu’elle ressente un manque affectif…
« Quand je vais sur ce site, je me demande ce que je vais y chercher ; ça me met mal à l’aise. Je ne sais pas si c’est de la culpabilité, mais ça me gêne, j’ai l’impression que je le trahis. Oui, c’est ça, c’est de la trahison ! Et d’ailleurs, tout ça me rappelle une dispute avec mon père ». Des larmes de nouveau. « Quand j’étais adolescente, j’avais répondu à une publicité qui proposait des cours de peinture. Je voulais simplement avoir des renseignements. Je n’ai pas reçu les infos par la Poste, mais par un démarcheur qui a débarqué un samedi matin à la maison. Là, mon père l’a reçu agréablement, a écouté avec beaucoup de courtoisie sa présentation, et a dit : « D’accord ». J’inscris ma fille à ce cours. »
Grosse émotion, Mandarine est en pleurs : « Et moi, j’y ai cru ! j’ai cru qu’il allait me payer mes cours de peinture, qu’il était d’accord. Mais dès que le démarcheur a passé la porte, mon père s’est mis dans une colère terrible, m’a engueulée en disant qu’il n’en était pas question, que c’était toujours pareil, que je faisais n’importe quoi sans réfléchir aux conséquences… »
Nous utilisons la technique du film. Je demande à Mandarine quel titre elle donnerait à la scène la plus douloureuse de cette situation si c’était un film. Elle choisit « Renversement ». De très gentil qu’il avait été avec le démarcheur, le père était devenu très en colère. Le titre de « renversement » est douloureux à 8/10. Elle est en larmes. Nous tapotons « renversement ». Après 2 rondes de tapotements, elle a une douleur à la tête, une gêne respiratoire dans la gorge que nous tapotons. Après la ronde de tapotements sur les symptômes manifestés par son corps, les sensations physiques désagréables se sont évanouies. Mais le titre « renversement » est encore douloureux à 7/10. Elle est très en colère contre son père « qui m’a culpabilisée », me dit-elle. Puis, c’est de la colère contre elle, parce qu’elle avait le droit d’avoir envie de faire de la peinture. Quand nous rafraîchissons ses ressentis, le titre « Renversement » n’est plus douloureux, mais il reste cependant un inconfort.
— « Y aurait-il un autre titre que vous pourriez donner maintenant à la scène la plus douloureuse ? »
— « C’est lui qui a déconné ! ».
Voilà donc le nouveau titre que nous tapotons « C’est lui qui a déconné », et au fur et à mesure, elle rit et en riant me dit « Qu’est-ce que ça me fait du bien, parce que c’est ça, il a déconné ! ».
Fin de la ronde de tapotements. Je lui demande de me raconter de nouveau la scène entière.
Elle me raconte la scène tout à fait différemment : « En fait, je suis même pas sûre qu’il se soit mis en colère. Je me souviens qu’il a demandé à Maman de résilier les cours de peinture et que j’étais soulagée. Eh oui, j’étais soulagée. Parce qu’au fond, c’était drôlement trop cher, ces cours ! ».
Et là, Mandarine se sent très légère et n’en revient pas de voir la scène si différente ; elle en vient même à douter des souvenirs qu’elle en avait et qui étaient restés tellement douloureux. Elle est très étonnée de l’angle de vue complètement différent qu’elle a désormais sur cet évènement, au point qu’elle change tout à fait la façon de raconter l’histoire (en quelque sorte un recadrage spontané).
Mandarine est une artiste très créative aujourd’hui, pourtant, elle avait gardé la mémoire d’avoir été brisée dans son élan, et de n’avoir pas été respectée dans ses désirs. D’ailleurs, ce non-respect de ses désirs, elle l’avait reproché à son père et nous l’avions largement tapoté dans la scène des cours de peinture…faisant même quelques « ponts » avec « peut-être » une forme de non-respect de son corps dans son comportement alimentaire.
Je sors un paquet de gâteaux pour lui en proposer. C’est le sucré et le chocolat qui la font craquer déjà depuis un certain temps . «Non, me dit-elle, ça ne me dit rien ».
— « Et si je vous proposais du chocolat au lait au praliné ? » (son préféré !)
— « J’en prendrais un carré, juste pour le plaisir ».
Elle part libérée, étonnement légère.
Je propose à Mandarine un rendez-vous de bilan dans 15 jours, libre à elle de l’annuler quelques jours avant la date fixée si elle sent que ce nouveau rendez-vous est devenu sans objet.
Note de Martha : Ce qui touche à la nourriture est connecté à des mémoires biologiques archaïques inconscientes de survie. Je ne suis donc pas certaine que 2 séances auront suffi. Toutefois, les résultats de l’EFT sont rapides et profonds. D’autant que nous avons pu repérer très vite deux souvenirs très précis qui avaient pu engrammer chez Mandarine une répulsion à prendre soin de son corps et une mémoire de non-respect de ses désirs.
Martha RYCKWAERT Praticienne et artiste EFT à AGEN mryckwaert@orange.fr 06 89 45 12 18
Si vous partagez ce témoignage, merci de citer vos sources: Johanne Desterel, Praticienne et formatrice EFT, Zensight. courriel :jod470@orange.fr, site : https://johannedesterel.com
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