Notre système de croyances se met en place dès notre plus jeune âge, au sein de la famille, de l’école, avec ce qu’on nous a dit, ce qu’on nous a appris à penser de la vie, de nous, de ce qui est bien ou de ce qui est mauvais. Nous forgeons nos valeurs à partir des héros et figures de proue désignés à notre admiration ou au contraire à notre réprobation, traitres ou coupables à divers titres sur qui jeter l’opprobre… Nous savons très vite quand nous avons bien agi ou au contraire quand nous méritons la réprimande. Sans que nous en ayons conscience, nous apprenons à penser, à juger, à réagir selon les principes éducationnels qui nous ont façonnés.
Don Miguel RUIZ décrit ainsi le « processus de domestication » (Les quatre accords Toltèques)
« Ce système de croyances est comme un Livre de la Loi qui dirige notre esprit. Tout ce qui se trouve dans ce Livre de la Loi est notre vérité, sans l’ombre d’un doute. Tous nos jugements se fondent sur lui, même s’ils vont à l’encontre de notre nature intérieure. […] Chaque fois que nous faisons quelque chose de contraire au Livre de la Loi, le Juge nous déclare coupable, nous devons être puni et avoir honte. […] Une autre part de nous-mêmes reçoit ces jugements : on l’appelle la Victime. La Victime subit la réprimande, la culpabilité et la honte. C’est cette partie de nous qui dit : Pauvre de moi, je ne suis pas assez bon, je ne suis pas assez intelligent, je ne suis pas assez beau, Je ne mérite pas d’amour. Le Juge est d’accord et dit : Oui, tu n’es pas assez bon.
[…] Voilà pourquoi il faut beaucoup de courage pour remettre en question ses propres croyances. Car, même si on ne les a pas choisies, il est néanmoins vrai qu’on leur a donné notre accord. […]
Tout comme le gouvernement possède un livre de lois qui contrôle le rêve de la société, notre système de croyances est le Livre de Lois qui dirige notre rêve personnel. Toutes ces lois existent dans notre tête, nous les croyons, et notre Juge intérieur fonde tout ce qu’il dit sur elles. Le Juge décrète et la Victime subit la culpabilité et la punition. »
Une matrice « artificielle »
Nous baignons dans un monde de fausses croyances, où l’esprit de masse est orienté sur tout ce qui peut nourrir un sentiment d’impuissance et de peur (maladie, conflits, catastrophes, pénuries de toutes sortes, échecs…).
Bien des états de stress résultent de ce conditionnement. Par exemple, un entretien d’embauche peut s’avérer un véritable parcours du combattant parce qu’une part de nous croit que nous ne sommes pas digne d’intérêt, pas à la hauteur, que nous ne méritons pas qu’on nous fasse confiance… Nous nous rejetons au motif que nous sommes mauvais, que… et que… Autant de combats intérieurs qui se jouent, se rejouent et nous épuisent.
Mais il est une voix qui nous exhorte à penser hors de la boîte, à sortir de la matrice.
Notre nature est vibratoire
Cessons de nous flageller, au nom de valeurs qui ne sont même pas les nôtres, au nom d’idéaux fabriqués, inaccessibles. Nous sommes de plus en plus nombreux à sentir que nos préjugés, frustrations, sentiments de culpabilité — fruits de la pensée dominante — nous détournent d’une vérité profonde. Comme un appel à retrouver notre liberté, notre pouvoir intérieur. Comme un souvenir que l’on réveille, celui de notre puissance originelle.
Pas de combat à mener, on ne guérit pas par la lutte mais dans un espace de paix où nous permettons enfin que s’exprime notre nature vibratoire.
Sortir de la matrice et se dégager de l’emprise collective commence à l’intérieur de Soi par le retour à Soi, à notre nature multidimensionnelle. Chaque fois que l’un d’entre nous élève sa conscience, vibre dans de nouvelles fréquences où l’égo n’est plus le maître du jeu, il contribue à élever le niveau vibratoire collectif.
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Sur ces bases, je propose un atelier à Thème d’une journée. Un temps de réconciliation avec votre Moi profond, une occasion d’encourager des vibrations nouvelles. Voir ici